L’inspecteur John Book enquête sur un meurtre dont le seul témoin est un jeune garçon, Samuel, membre de la communauté des Amish. Découvrant que son supérieur est l’instigateur de ce crime, John Book se réfugie auprès de cette communauté pacifiste.
Remarqué dans les festivals de cinéma du monde entier dès 1974 avec son premier film, Les Voitures qui ont mangé Paris, puis, avec le succès à la fois critique et commercial de ses films suivants, Pique-Nique à Hanging Rock (1975) et La Dernière Vague (1977), sublimes et fascinantes fables sociales et oniriques dans lesquelles le spirituel l’emporte sur le rationnel, et enfin, la démonstration de son talent pour mettre en scène l’action avec les superproductions Gallipoli (1981) et L’Année de tous les dangers (1982) à l’affiche desquels on retrouve le comédien Mel Gibson, en réalisant des œuvres à la fois singulières et populaires participants au mouvement de la Nouvelle Vague du cinéma australien que l’on nommera « Ozploitation », le cinéaste australien Peter Weir a, incontestablement, grandement participé à la renaissance d’un cinéma disparu comme à sa reconnaissance aux yeux du monde.
En 1984, Peter Weir souhaite réaliser Mosquito Coast aux Etats-Unis. Mosquito Coast est l’adaptation du roman Le Royaume des Moustiques (1981) de Paul Theroux. Le scénario de Mosquito Coast est signé Paul Schrader, à qui l’on doit entre autres ceux de Taxi Driver (1976), Raging Bull (1980), La Dernière Tentation du Christ (1988) et A tombeau ouvert (1999) réalisés par Martin Scorsese ou encore Obsession (1976) de Brian De Palma. Mais, n’ayant pas suffisamment de fonds pour mettre le film en chantier, le réalisateur accepte de réaliser Witness, un film dont le studio Paramount avait accepté in extremis le projet refusé par les autres studios qui ne souhaitaient pas investir dans des films « ruraux ». Peter Weir remplace alors au pied levé David Cronenberg à qui le studio envisageait proposer de réaliser le film.
Witness est donc un film de commande. Ce qui n’empêchera pas le cinéaste d’aller à contre-courant du formatage des films hollywoodiens et de demander aux scénaristes de retravailler le scénario qui faisait trop téléfilm à son goût. Jugeant le happy-end impossible compte tenu du mur incassable qui sépare les deux cultures, Peter Weir demande à changer la fin du film. Il demandera également aux scénaristes de mieux développer le personnage de John Book. A l’encontre de l’avis des dirigeants du studio et des conventions, Weir souhaite réaliser un film réaliste et intimiste à la mise en scène à la fois soignée, délicate et précise, un film basé sur l’émotion et les personnages, un film à l’image de son style et de son univers singulier. Peter Weir refuse pareillement de tourner des scènes dialoguées ou d’utiliser des dialogues « explicatifs » inutiles quand les informations peuvent passer par l’image et la mise en scène, comme en témoignent les pudiques et néanmoins puissantes scènes de séduction entre John et Rachel, les deux personnages empêchés, à travers lesquelles seuls les regards, gestes et postures traduisent les non-dits et suffisent à révéler leurs émotions et leurs sentiments. D’une rare et précieuse sensualité, fulgurante de justesse, l’inoubliable scène de la danse nocturne ou encore celle, silencieuse, où John surprend Rachel en pleine toilette, en sont de parfaites illustrations. Dans le cinéma de Peter Weir se sont les corps qui s’expriment et les silences qui en disent long. Ce sont les images qui cristallisent et véhiculent les émotions des personnages et par identification, celles qui vont naître chez le spectateur.
La scène du meurtre dans les toilettes, première scène pivot du film, est, elle aussi, à elle seule, un exemple de mise en scène dans son montage et sa maîtrise du suspense. Simple en apparence, la scène où, de passage au commissariat pour regarder des photos afin d’identifier les tueurs, le jeune Samuel erre dans les locaux et tombe sur une coupure de presse sur laquelle il reconnaît et, sans un mot, pointe du doigt un des tueurs qui s’avère être un policier, est sublime et époustouflante de maîtrise. La première réalisation « Hollywoodienne » de Peter Weir sera un coup de maître qui lui offrira la possibilité de réaliser Mosquito Coast l’année suivante.
Polar atypique, dès ses premières images des campagnes de Pennsylvanie avec ces paysages où les herbes ondulent sous les effets du vent, et ces hommes et ces femmes d’une communauté discrète qui vivent, aujourd’hui encore, comme au XVIIIe siècle, et ne semblent faire qu’un avec la nature, Witness annonce une ambiance de poème lyrique qui rappelle l’atmosphère envoûtante des premières œuvres du cinéaste. Seuls quelques plans suffisent au réalisateur pour immerger totalement le spectateur dans un univers inconnu. Celui-ci parvient à créer une atmosphère toute particulière avec des scènes au sein desquelles il travaille la dilatation du temps. Avec ses scènes « aériennes », à l’instar de Pique-Nique à Hanging Rock, le temps semble s’être arrêté dans Witness et le spectateur se sent comme « en apesanteur ». A l’image de la communauté qu’il décrit, sur le fond comme sur la forme, Witness est un film à part, comme hors du temps.
Peter Weir utilise ici l’intrigue policière afin de poser son regard et d’approcher au mieux la communauté Amish et l’histoire d’amour impossible entre deux êtres que tout oppose. Le personnage de l’inspecteur John Book représente la culture américaine urbaine contemporaine et Rachel Lapp, la jeune veuve et mère du petit Samuel, représente la spiritualité, la paix intérieure dont a besoin John. A travers Witness, Peter Weir nous propose un admirable récit initiatique, une fable mâtinée de western dont le rythme, rapide ou lent mais toujours intense, épouse celui de la trajectoire de son personnage principal. Witness est un grand film dont les qualités et l’intérêt dépassent les règles et conventions propres aux films de genre. Derrière ses allures de polar hollywoodien, Witness est avant tout, un vrai film d’auteur.
Alors que la figure de l’enfant témoin d’un meurtre et qui sera poursuivi par les criminels est des plus classiques, Peter Weir la renouvelle intelligemment en faisant de l’enfant un membre de la communauté Amish, une communauté religieuse anabaptiste puritaine et non-violente d’origine germanique, installée depuis trois siècles aux États-Unis et repliée sur elle-même.
« Tu ne te conformeras point à ce monde qui t’entoure » est la première règle Amish. Vêtues de robes et de coiffes traditionnelles obligatoires, les femmes ne travaillent qu’à la maison ou dans les champs. Se tenant à l’écart du progrès et des influences du monde extérieur, la vie des Amish est simple et austère. Les demeures n’ont pas d’électricité, il n’y a pas de téléphone et les « voitures » sont toujours tirées par des chevaux.
La communauté Amish n’est pas utilisée par le cinéaste comme un simple « décors ». Soucieux d’un réalisme sociologique dans ses œuvres, Peter Weir a fait appel sur le tournage à un ancien pratiquant de l’Ancien Ordre Amish (branche la plus rigoureuse du mouvement) comme conseiller technique. Ainsi, la description minutieuse, toujours respectueuse et très documenté qu’il fait du quotidien et des rites de la communauté Amish et de ses individus dans le film (gestes, us et coutumes, costumes, objets, décors et langage) ne déroge pas aux amours du cinéaste qui, après les aborigènes d’Australie, continue de développer dans ce film, sans le moindre manichéisme, son inclination pour les civilisations oubliées et/ou isolées. L’auteur met brillamment ces civilisations en parallèle à la nôtre sans jamais porter de jugement ou chercher à les mettre en opposition. Le cinéma de Peter Weir nous enseigne que chacun a toujours à apprendre de l’autre.
« Tu amènes cet homme chez nous avec son arme de feu. Tu amènes la peur chez nous. ».
Policier taciturne, violent et rustre, mais aussi courageux et intègre, l’arrivée de John Book va venir perturber la vie tranquille et pacifique de la communauté Amish qui l’a recueilli non sans réticence. Book découvre une civilisation hors du temps. Tant bien que mal, Book va devoir apprendre à vivre au sein de cette communauté en s’adaptant à son mode de vie. Comme un retour aux sources, son apprentissage va lui réapprendre à vivre, lui réapprendre qui il est. Il en reviendra changé. Il en reviendra meilleur.
Présents dans (presque) toute l’œuvre du cinéaste (Les Voitures qui ont mangé Paris, La Dernière Vague, The Mosquito Coast, The Truman Show…), on retrouve dans Witness les thèmes de l’aliénation des individus étrangers au milieu où ils vivent, et celui de l’intrus, de l’autre vivant dans une société étrangère et « hostile ». La non-violence des Amish contraste fortement avec la violence urbaine et implacable du monde extérieur qui les entoure. Frontal, le choc des cultures crée alors un sentiment d’inquiétude qui happe le spectateur dès le début du film pour ne plus le lâcher. Quelles seront les conséquences de la violence de notre société sur celle des Amish ? John et Rachel pourront-ils s’aimer ?…
Unis dans la joie comme dans le malheur, la solidarité et l’entraide qui existent entre les membres de la communauté nous sont montrées dans plusieurs scènes dont celle, magnifique, de la construction collective et de l’édification d’une grange. Au cœur même du film, cette scène témoigne également du désir d’intégration de l’étranger John Book à une communauté dont les valeurs et le mode de vie sont différents des siens. Filmée comme un passage religieux, Peter Weir fait de cette scène un moment de grâce absolue. Cette scène est également un clin d’œil à l’ancienne profession d’Harrison Ford qui était lui-même menuisier-charpentier avant de pouvoir vivre de son métier d’acteur.
Le directeur de la photographie australien John Seale, au début de sa carrière en tant que chef opérateur, signe ici une image somptueuse à la luminosité particulière inspirée des peintres flamands et hollandais. John Seale retrouvera Peter Weir l’année suivante sur le tournage de Mosquito Coast, puis en 1989 sur celui du Cercle des poètes disparus. Depuis, on lui doit entre autres les images de films comme Hitcher (1986) de Robert Harmon, Rain Man (1988) de Barry Levinson, Gorilles dans la brume (1988) de Michael Apted, La Firme (1993) de Sydney Pollack, Rangoon (1994) de John Boorman, Le Patient anglais (1996) d’Anthony Minghella pour lequel il obtiendra l’Oscar de la Meilleure photographie, Harry Potter à l’école des sorciers (2001) de Chris Columbus, ou encore Mad Max : Fury Road (2015) et Trois Mille ans à t’attendre (2022) réalisés par George Miller. Pour mieux nous rendre compte de la confiance et de la complicité évidentes à l’écran entre Peter Weir et John Seale, précisons que ce dernier était déjà cadreur sur Pique-nique à Hanging Rock, La Dernière Vague et Gallipoli, avant de passer directeur de la photographie de la seconde équipe sur L’Année de tous les dangers. Witness marque donc la cinquième collaboration entre les deux hommes.
Le montage du film est assuré par le britannique Thom Noble qui a commencé sa carrière de monteur en travaillant sur Fahrenheit 451 de François Truffaut en 1966. Lui aussi travaillera à nouveau avec le cinéaste sur Mosquito Coast l’année suivante. Thom Noble assurera également le montage de films comme Sang chaud pour meurtre de sang-froid (1991) de Phil Joanou, Thelma et Louise (1991) de Ridley Scott ou encore Le Grand Saut (1994) de Joël et Ethan Coen. Le montage qu’il a effectué sur Witness lui vaudra d’obtenir l’Oscar du Meilleur montage.
Les décors du film ont été conçus par Stan Jolley. A l’image de l’œuvre du cinéaste, tourné en Pennsylvanie à Intercourse, Lancaster, Philadelphie et à Strasburg dans une ferme prêtée pour le tournage servant de décor à celle de la famille Lapp, la nature tient une place très importante dans Witness.
Déjà auteur de la musique de L’Année de tous les dangers, composée au synthétiseur par l’immense Maurice Jarre, quasi mystique et expérimentale, la musique de Witness est superbe. Majestueuses et lyriques, jouant sur les émotions comme sur les atmosphères, les mélodies du compositeur ne se contentent pas d’accompagner les images ou de souligner les intentions du cinéaste, elles les transcendent. Comme en témoigne parfaitement la scène de la construction de la grange, la musique vient sublimer chaque plan, scène et séquence du film. De Georges Franju à Jerry Zucker, en passant par Jean-Pierre Mocky, Clint Eastwood, David Lean ou encore Alfred Hitchcock, au cours de sa carrière très éclectique, Maurice Jarre a collaboré avec de nombreux cinéastes (Richard Fleischer, Henri Verneuil, Frédéric Rossif, Marcel Camus, John Frankenheimer, Fred Zinnemann, William Wyler, Richard Brooks, René Clément, Anatole Litvak, Henry Hathaway, Luchino Visconti, Terence Young, John Huston, Robert Stevenson, Elia Kazan, Franco Zeffirelli, Volker Schlöndorff, Harold Becker, Wolfgang Petersen, George Miller, Adrian Lyne, Roger Donaldson, Michael Apted, Paul Mazursky, Mike Figgis, Michael Cimino…). Maurice Jarre retrouvera Peter Weir l’année suivante pour Mosquito Coast. Les deux hommes collaboreront à nouveau sur Le Cercle des poètes disparus (1989), puis Etat second (1993).
De la photographie au montage en passant par les décors et bien évidemment la musique, dans une harmonie parfaite et au diapason avec l’univers et la mise en scène aussi discrète qu’élégante du cinéaste, chacun des éléments artistiques du film participe à sa singularité, à son ambiance et à sa réussite.
« Outre l’originalité du sujet, j’ai été attiré par le fait que Harrison Ford prenait par au projet. Pour moi, c’est l’un des trois ou quatre acteurs qui réunissent toutes les qualités pour un premier rôle. Lors de notre rencontre, il m’a signifié qu’il avait décidé de ne plus dans un autre « policier de base ». Nous avions donc le même objectif : sortir des sentiers battus. » Peter Weir.
La réussite et le succès du film sont de surcroît dus à son casting aussi brillant et convaincant qu’audacieux. En effet, au moment du tournage de Witness, avec ses rôles de Han Solo dans la trilogie Star Wars, d’Indiana Jones dans deux films, et de Rick Deckard dans Blade Runner, Harrison Ford est déjà une superstar internationale. Tour à tour touchant, brutal et émouvant, sa remarquable interprétation du personnage de John Book, un flic de Philadelphie, sera une opportunité pour l’acteur de sortir de sa zone de confort et du registre habituel dans lequel les spectateurs ont l’habitude de le voir, et ainsi montrer, en plus de son charisme indiscutable, l’étendue de son talent. Grand bien lui fera pour la suite de sa carrière car après sa performance exceptionnelle dans Witness, Harrison Ford enchaînera avec des films comme Mosquito Coast (1986) toujours sous la direction de Peter Weir, Working Girl (1988) de Mike Nichols, Frantic (1988) de Roman Polanski, Présumé innocent (1990) d’Alan J. Pakula ou encore A propos d’Henry (1991) à nouveau réalisé par Mike Nichols et dans lesquels il interprétera, toujours à la perfection, des rôles plus gratifiants dans la carrière d’un comédien. La bonne entente sur le tournage de Witness entre Harrison Ford et Peter Weir sera décisive pour mener à bien le projet de Mosquito Coast. Refusé par Sylvester Stallone, Witness reste aujourd’hui l’un des films les plus importants de la carrière d’Harrison Ford.
A ses côtés, dans le rôle de Rachel Lapp, le monde découvre la merveilleuse Kelly McGillis que Peter Weir a repéré au cinéma à l’affiche de Reuben, Reuben (1983) de Robert Ellis Miller. On retrouvera l’actrice ensuite à l’affiche entre autres de Top Gun (1986) de Tony Scott ou encore Les Accusés (1988) de Jonathan Kaplan. Empreinte d’une humilité incomparable, elle est parfaite dans son personnage de jeune femme torturée par son amour interdit.
Dans le rôle de Samuel Lapp, le jeune témoin d’un meurtre fasciné par le père de substitution que représente pour lui John Book, on découvre le déjà très doué Lukas Haas qui était âgé de 8 ans lors du tournage du film et qui, aujourd’hui, quarante ans plus tard, compte plus de 80 films à son actif dont Music Box (1989) de Costa-Gavras, Tout le monde dit I Love You (1996) de Woody Allen, Mars Attacks ! (1996) de Tim Burton, Last Days (2005) de Gus Van Sant, Alpha Dog (2006) de Nick Cassavetes ou encore Inception (2010) de Christopher Nolan.
Toujours parfait, Josef Sommer est impeccable en salaud de service dans le rôle du manipulateur Paul Schaeffer, le chef des ripoux. On connaît Josef Sommer pour ses rôles dans L’Inspecteur Harry (1971) de Don Siegel, Rencontres du troisième type (1977) de Steven Spielberg, Reds (1981) de Warren Beatty, Une femme d’affaires (1981) et Le Choix de Sophie (1982) réalisés par Alan J. Pakula, Absence de Malice (1981) de Sydney Pollack ou encore Le Mystère Silkwood (1983) de Mike Nichols. Après Witness, on le reverra encore à l’affiche de Target (1985) d’Arthur Penn, Ombre et brouillard (1991) de Woody Allen, Malice (1993) d’Harold Becker ou encore Strange Days (1995) de Kathryn Bigelow.
Riche en découverte de nouveaux talents, Witness marque également les débuts au cinéma de Viggo Mortensen dans le rôle d’un membre de la communauté Amish. Plus tard, on verra l’acteur à l’affiche de The Indian Runner (1991) de Sean Penn, L’Impasse (1993) de Brian De Palma, USS Alabama (1995) de Tony Scott, la trilogie Le Seigneur des anneaux (2001-2003) de Peter Jackson ou encore A History of Violence (2005), Les Promesses de l’ombre (2007), A Dangerous Method (2011) et Les Crimes du Futur (2022) réalisés par David Cronenberg.
Le personnage du lieutenant James McFee est interprété par Danny Glover, parfait dans le rôle de flic corrompu et tueur de sang-froid. Il excelle ici dans son interprétation de meurtrier qui n’hésite pas à menacer un enfant. L’année suivante, Danny Glover tiendra le rôle principal dans La Couleur pourpre de Steven Spielberg. On le retrouvera également à l’affiche entre autres de Silverado (1985) et Grand Canyon (1991) réalisés par Lawrence Kasdan, la quadrilogie L’Arme Fatale (1987-1998) et Maverick (1994) réalisés par Richard Donner, La Famille Tenenbaum (2001) de Wes Anderson ou encore Blindness (2008) de Fernando Meirelles.
Présenté Hors-compétition en Ouverture du festival de Cannes en 1985, Witness est bien accueilli et connaîtra un succès critique et public lors de sa sortie en salle. L’année suivante, le film décrochera huit nominations aux Oscars et obtiendra ceux du Meilleur scénario original (William Kelley, Earl W. Wallace et Pamela Wallace et du Meilleur montage (Thom Noble).
Original, singulier et efficace, Witness est bien plus que l’un des meilleurs polars des années 80. Witness est un classique. Peter Weir nous offre avec ce film, un moment de grâce éblouissant. Immanquable. Inoubliable.
Steve Le Nedelec
Witness est disponible en DVD et Blu-ray, une édition Paramount Pictures distribué par ESC.
Witness, un film de Peter Weir avec Harrison Ford, Kelly McGillis, Lukas Haas, Josef Sommer, Jan Rubes, Alexander Godunov, Danny Glover, Brent Jennings, Viggo Mortensen, Patti LuPone, Ed Crowley… Scénario : Earl W. Wallace et William Kelley d’après une histoire de William Kelley, Pamela Wallace et Earl W. Wallace. Directeur de la photographie : John Seale. Décors : Stan Jolley. Montage : Thom Noble. Musique : Maurice Jarre. Co-producteur : David Bombyk. Producteur : Edward S. Feldman. Production : Paramount Pictures – Edward S. Feldman Production. Etats-Unis. 1985. 112 minutes. Technicolor. Panavision. Format image : 1.85:1. Dolby Stéréo. Ouverture, hors compétition, Festival de Cannes, 1985. Festival de la Cinémathèque, Toute la mémoire du Monde, 2024