Georges Herold a 12 ans quand la Grande Guerre éclate. Il habite Mulhouse. Les temps sont durs. Le petit adolescent note tout ce qu’il voit. Tiraillé par la faim, il n’en poursuit pas moins son « travail » de chroniqueur. Il collectionne tout ce qu’il trouve et qui a trait au conflit : les tracts, les douilles de balles, les articles, etc. La guerre finie, le jeune homme trouve un emploi de coiffeur puis d’ouvrier aux filatures Schlumberger, où après quelques années il passe contremaître. Quatorze ans après la fin du conflit, Georges Herold reprend ses notes, y ajoute des éléments tout en gardant le style juvénile de l’enfant d’alors et archive ses carnets. Georges Herold écrit des poèmes, des chansons et quelques pièces de théâtre en dialecte alsacien. Elles obtiennent un beau succès, et Georges Herold reçoit les palmes académiques. Il décède en 1967. Plus de 70 ans après la dernière monture de ses notes, sa petite-fille Anne Herold retrouve dans une grande malle les carnets de son grand-père. Intriguée, elle les fait traduire de l’allemand, et de fil en aiguille le texte atterrit chez un éditeur, Jean-Pierre Turbergue. Le texte de son grand-père s’avère un témoignage passionnant sur la vie au quotidien durant la drôle de guerre. Cinq ans après cette rencontre entre l’éditeur et Anne Herold, le livre de Georges Herold, Un petit alsacien dans la Grande Guerre voit le jour. Une belle aventure commence pour le livre…
Un petit alsacien dans la Grande Guerre de Georges Herold illustré par Philippe Delestre aux Editions Italiques.