Actrices 2013 (par ordre alphabétique)
Juliette Binoche dans Camille Claudel, 1915 (France) c’est l’un de ses plus beaux rôles (mise en scène de Bruno Dumont).
Lika Babluani & Mariam Bokeria dans Eka et Natia, chronique d’une jeunesse georgienne (Géorgie), l’amitié sincère de deux jeunes adolescentes dans un monde machiste (mise en scène de Nana Ekvtimishvili & Simon Gross).
Angeli Bayani dans Ilo Ilo (Singapour) Teresa, immigrée philippine à Singapour devient le souffre douleur d’un jeune garçon tandis que la cellule familiale vole en éclat (mise en scène de Anthony Chen).
Cate Blanchette dans Blue Jasmin (USA), l’un des plus beaux rôles de sa carrière, par certains aspects il rappelle les compositions de Gena Rowlands (mise en scène de Woody Allen).
Adèle Exarchopoulos dans La vie d’Adèle – Chapitre 1 et 2 (France), est la révélation de l’année, présente dans presque tous les plans de la Palme d’Or 2013 (mise en scène de Abdellatif Kechiche).
Sara Forestier dans Mes séances de lutte (France) trouve ici le rôle le plus difficile et peut-être le meilleur de sa jeune carrière (mise en scène de Jacques Doillon).
Nina Hoss (Emily Meyer) dans Gold (Allemagne), émigrante allemande dans un long voyage vers une hypothétique mine d’or, formidable présence dans un univers d’hommes (mise en scène de Thomas Arslan).
Min-soo Jo (Mi-seon) dans Pieta (Corée), rôle complexe d’une veuve confrontée à un monde en plein chaos économique et morale (mise en scène de Kim Ki-duk).
Kyôko Koizumi dans Shokuzai (Japon), mère perverse qui condamne quatre jeunes filles à d’éternels remords (mise en scène de Kiyoshi Kurosawa).
Alina Levshin dans Guerrière (Allemagne), jeune femme perdue qui sombre dans un mouvement d’extrême droite, interprétation glaçante de réalisme (mise en scène de David Wnendt).
Aggeliki Papoulia dans Alps (Grèce) après Canine, Aggeliki confirme qu’elle est l’une des plus grandes actrices européennes (mise en scène de Yorgos Lanthimos).
Gina Piersanti dans It Feel Like Love (USA), est une jeune fille qui découvre ses premiers émois et désirs, interprétation toute en finesse (mise en scène de Eliza Hittman).
Saskia Rosendahl dans Lore (Allemagne-GB-Australie), dans les dernières jours de la Seconde Guerre Mondiale, cette jeune adolescente découvre le monde, dans lequel elle vivait, et qui était réellement ses parents (mise en scène de Cate Shortland).
Barbara Sukowa dans Hanna Arendt (Allemagne), une des plus belles personnifications de ces dernières années d’un personnage réel (mise en scène de Margarethe von Trotta).