The Hitcher – Robert Harmon

Une route sans fin dans le désert. Halsey (C. Thomas Howell) est au volant, fatigué par les kilomètres absorbés. Une Coccinelle le double. Jim roule depuis trop longtemps, la nuit tombe, au loin l’orage gronde. Le flash d’information de 4 h 15 qui s’échappe de l’autoradio a du mal à le maintenir éveillé. Il s’endort au volant. Le puissant klaxon d’un camion le sort du sommeil et le ramène tout juste sur le bon côté de la route. La pluie noie le pare-brise. Sur le bas-côté, la silhouette d’un auto-stoppeur (Rutger Hauer), Jim s’arrête…

N’y allons pas par quatre chemins, The Hitcher est l’un des plus grands polars des années 80. The Hitcher fait partie de ses films surgis de nulle part, qui par les qualités de sa mise en scène et de son interprétation est instantanément propulsé au rang de film culte. Robert Harmon est un parfait inconnu quand The Hitcher déboule sur les écrans, ancien photographe, il n’a qu’un simple court-métrage à son actif.

The Hitcher est la première œuvre porté à l’écran d’Eric Red. Il s’inspire d’un fait divers des années 50. L’histoire de William « Billy » Edward Cook Jr., qui assassina six personnes, dont une famille de cinq personnes, en 22 jours, sur les routes désertes entre le Missouri et la Californie. Arrêté en 1951, il est dans un premier temps condamné à 300 ans de prison. Mais la peine de Cook inclut une clause où, au bout de 20 ans, il peut faire une demande de liberté conditionnelle. L’affaire est relancée, un nouveau procès condamne Billy Cook à la peine de mort. Il est exécuté dans la chambre à gaz de la prison de San Quentin en décembre 1952. L’itinéraire sanglant de Cook marque l’époque. Ida Lupino s’en inspire pour Le voyage de la peur (The Hitch-Hiker), excellent film noir, qu’elle réalise en 1953. Jim Morrison évoque Billy Cook dans le deuxième couplet de Riders On The Storm (Album LA Woman).

There’s a killer on the road, his brain is squirming like a toad.Take a long holiday, let your children play.If you give this man a ride, sweet family will dieKiller on the road… (Il y a un tueur sur la route, son cerveau se vrille comme un crapaud. Prenez de longues vacances, laissez jouer vos enfants. Si vous conduisez cet homme, votre douce famille mourra. Tueur sur la route…)

En 1950, l’auto-stoppeur était un personnage mal identifié. Dans les années 60, il s’est métamorphosé en hippie épris de liberté. Et puis, le basculement est venu après les meurtres d’une sauvagerie inouïe de Sharon Tate, Madame Roman Polanski, et de ses amis dans sa maison de Benedict Canyon, par les illuminés de la « famille » de Charles Manson. Une vague de paranoïa s’empare alors d’Hollywood avant de se propager à travers toute l’Amérique. Ces crimes épouvantables sonnent la fin d’une parenthèse enchantée et de la contre-culture. Les voyages initiatiques style Sur la route (Jack Kerouac, 1957) en littérature ou Easy Rider (Dennis Hopper, 1969), au cinéma, n’ont plus la cote. Les auto-stoppeurs représentent une forme de danger, d’une certaine manière c’est la résurrection de Billy Cook.

Résurrection que traduit à sa manière Eric Red. Ce Cavalier de la tempête, pour reprendre le titre des Doors, est le mal incarné errant dans le désert en quête de proies. John Ryder (Rutger Hauer), est l’Antéchrist, l’incarnation du mal absolu. La rencontre entre le jeune Jim et Ryder a quelque chose de biblique, de la tentation du Christ dans le désert. Ryder cherche quelqu’un qui l’affronte, qui se défende, peut-être même, en fin de compte, un disciple afin de poursuivre son œuvre diabolique. Jim, contraint et forcé, s’engage dans un voyage initiatique. Il résiste à la tentation du mal. A chaque étape (station), Jim se réveille (sorte de chapitrage du film) dans un nouveau cauchemar. Spiral sans fin de meurtres où l’innocence de la jeunesse laisse place à la brutalité de la réalité. Ce refus de la mort va être le puissant moteur de Jim, même si à un moment, le doute, le renoncement l’envahi. Le doigt sur la gâchette, Jim envisage le suicide comme délivrance, l’unique porte de sortie.

Cette dimension quasi-mystique est soulignée à plusieurs reprises par la mise en scène de Robert Harmon. Le surnaturel entre dans le film par petite touche, le soleil derrière un nuage noir qui « empêche » Jim de commettre l’irréparable, l’apparition de Ryder dans la chambre. Il faut louer l’admirable mise en scène de Robert Harmon. Il suggère l’horreur monstrueuse des crimes, sans jamais montrer leurs exécutions. L’horreur est suggérée par des gouttes de sang qui tombent sur les chaussures de Jim, un doigt coupé, des traînées de sang sur un mur, une portière ouverte, Harmon joue sur l’imagination du spectateur. Par sa façon d’utiliser l’espace, d’inclure ses personnages dans un espace qui semble sans limite d’où le mal peut surgir de n’importe où, Harmon réussit l’alchimie du thriller et du film d’horreur.

Quelques références surgissent, la Coccinelle de The Shining (Stanley Kubrick, 1980) d’où s’échappe le mal, la course-poursuite à la Duel (1971) le couple en fuite de Sugarland Express (Steven Spielberg, 1974), l’aspect western moderne à L’Epreuve de force (Clint Eastwood, 1977) et au désespoirs à la Sam Peckinpah, et bien sûr, le film de Slasher avec son tueur indestructible et surnaturel. L’idée du mal en liberté dans des grands espaces désertiques se retrouve aussi dans No Country For Old Men (2005), chef-d’œuvre de Joel Coen d’après le roman de Cormac McCarthy.

La photographie de John Seale est absolument magnifique. Le jeu sur l’ombre et la lumière, les apparitions de Ryder, la progression du noir (du début) à l’aveuglante lumière (du final), l’utilisation de la pluie, sont la preuve d’une grande maîtrise. John Seale est un directeur de la photographie australien. Né en 1942, il débute avec Les cascadeurs de la mort (Deathcheaters) de Brian Trenchard-Smith en 1976. Il cadre souvent lui-même les films sur lesquels, il travaille. Il signe le superbe scope du Survivant d’un monde parallèle (The Survivor, 1981) de David Hemmings. Peter Weir l’entraîne aux Etats-Unis pour Witness (1985), qui lui vaut sa première nomination à l’oscar.

Il continue sa collaboration avec son compatriote sur Mosquito Coast (1986), Le Cercle des poètes disparus (Dead Poets Society, 1989). Il rencontre à Hollywood, un autre compatriote, George Miller pour Lorenzo (1992) avant de le retrouver vingt-trois ans après pour le fabuleux Mad Max : Fury Road (2015) et enfin pour son dernier film comme directeur de la photographie, Trois mille ans à t’attendre (Three Thousand Years of Longing, 2022). Seale décroche l’Oscar pour Le Patient Anglais (The English Patient, 1996) d’Anthony Minghella, une collaboration qui se poursuit avec Le Talentueux Mr. Ripley (The Talented Mr. Ripley) et Retour à Cold Mountain (Cold Mountain, 2003). Minghella est décédé en 2008. Seale, c’est aussi la lumière de Rain Man (1988) de Barry Levinson, de Gorilles dans la brume (Gorillas in the Mist : The Story of Dian Fossey, 1988) de Michael Apted, de La Firme (The Firm, 1993) de Sydney Pollack, de Rangoon (1995) de John Boorman, Harry Potter à l’école des sorciers (Harry Potter and the Sorcerer’s Stone, 2001) de Chris Columbus, entre autres. L’une des grandes qualités de John Seale réside dans sa manière d’intégrer les acteurs dans l’espace. C’est le producteur de Witness, Edward S. Feldman qui présente John Seale à Robert Harmon.

C. Thomas Howell débute dans ET (1982) de Steven Spielberg avant que Francis Ford Coppola lui offre la formidable opportunité d’Outsiders (1983), où il partage l’affiche avec ses camarades de la nouvelle génération : Matt Dillon, Patrick Swayze, Emilio Estevez, Rob Lowe, Tom Cruise, Ralph Macchio. Il est l’un des résistants à l’invasion communiste de L’Aube Rouge (Red Dawn, 1984) de John Milius. Jim Halsey est le grand rôle, en tout cas le plus célèbre, de la carrière de C. Thomas Howell. C, Thomas Howell, ne trouvera pas vraiment sa place à Hollywood, certain son aspect juvénile et un peu neutre, lui sera préjudiciable. Il incarne le légendaire Arturo Toscanini dans le méconnu Toscanini (Il giovane Toscanini, 1987-88) de Franco Zeffirelli avec comme partenaire Elizabeth Taylor. Il aura manqué un grand succès public à C. Thomas Howell, heureusement, sa filmographie est bien remplie de séries B d’action et de téléfilms. Agé de 57 ans, C. Thomas Howell se verra peut-être offrir l’opportunité d’un come-back dans un film de catégorie A, qui sait ?

Jennifer Jason Leigh est une enfant de la balle. Elle est la fille de l’acteur Vic Morrow, mort tragiquement sur le tournage du sketch de John Landis pour La Quatrième dimension (The Twilight Zone : The Movie, 1982) et de l’actrice et scénariste Barbara Turner, son beau-père est le réalisateur Reza Badiyi. Elle a été l’épouse de Noah Baumbach (aujourd’hui remarié à Greta Gerwig). Elle débute à 14 ans par une petite figuration dans The Execution de son beau-père Reza Badayi avec Hardy Krüger et Jason Robards, l’ami de la famille. Née Jennifer Lee Morrow, elle choisit Jason en hommage à l’acteur d’Il était une fois dans l’Ouest. Adolescente, Jennifer tourne rapidement pour la télévision et quelques films pour le grand écran.

A 23 ans, elle accède à la notoriété avec La Chair et le Sang (Flesh+Blood), grand spectacle épique et sauvage de Paul Verhoeven. Elle y rencontre Rutger Hauer, qu’elle a la bonne idée de proposée à Robert Harmon pour The Hitcher. La carrière de Jennifer Jason Leigh est lancée. Actrice exigeante, elle travaille au corps ses rôles, restant dans la peau du personnage tout au long du tournage. Libre dans ses choix, elle privilégie les films indépendants aux grosses productions impersonnelles. Ses choix de carrière irritent la presse américaine qui la qualifie de « la Meryl Streep des bimbos ». Sa composition de Tralala, la jeune prostituée de Dernière sortie pour Brooklyn (Last Exit to Brooklyn, 1989) d’après l’œuvre culte de Hubert Selby Jr, réalisé par Uli Edel, impressionne jusqu’aux plus réfractaires. Ron Howard réussit à la convaincre de venir sur Backdraft (1991), grosse production hollywoodienne estimable, mais l’expérience ne l’enchante pas.

Jennifer Jason Leigh revient rapidement au cinéma d’auteur. J.F. partagerait appartement (Single White Female, 1992), excellent thriller de Barbet Schroeder, où elle partage l’affiche avec Bridget Fonda, est un succès surprise. Sa rencontre avec Robert Altman est une date importante, l’actrice le présentera souvent comme son mentor. Elle tourne sous sa direction Short Cuts (1993) et Kansas City (1996). Le cinéaste produit Mrs Parker et le cercle vicieux (Mrs. Parker and the Vicious Circle, 1994) d’Alan Rudolph. Une des plus belles interprétations de Jennifer Jason Leigh. Elle donne une performance « exaltée » dans Georgia (1995), écrit par sa mère Barbara Turner et dirigé par Ulu Grosbard, mais elle est quelque peu éclipsée par sa partenaire Mare Winningham, il est vrai dans un rôle plus en nuance. Jennifer Jason Leigh est époustouflante dans le disparu, Bastard Out of Carolina (1996) d’Angelica Huston. Les frères Coen la dirige à deux reprises, une première fois dans Le grand saut (The Hudsucker Proxy, 1994), puis, une deuxième dans The Barber : l’homme qui n’était plus là (2001). Elle est de l’aventure du visionnaire d’eXistenZ (1999) de David Cronenberg.

Jennifer Jason Leigh fait son métier, elle tourne beaucoup, privilégiant l’indépendance et les auteurs. Sam Mendes, Les Sentiers de la perdition (Road to Perdition, 2002), Jane Campion avec In the Cut (2003), Brad Anderson, The Machinist (2004), Todd Solondz, Palindromes (2004), Charlie Kaufman, Synecdoche New York (2008), Quentin Tarantino, Les 8 Salopards (The Hateful Eight, 2015), Benny et Josh Safdie, Good Time (2017), David Lynch, Twin Peaks, le retour (2017), Brandon Cronenberg, Possessor (2020). Elle a joué Marion, patiente du Dr Harford, dont le mari est mort, dans Eyes Wide Shut (1999) de Stanley Kubrick, mais quand celui-ci a voulu reprendre, sur une note différente, sa séquence avec Tom Cruise, Jennifer Jason Leigh sous contrat pour eXistenZ, ne peut se libérer. Kubrick, sur la recommandation d’Ingmar Bergman, la remplace par Marie Richardson, le contraignant à reprendre toute les scènes déjà en boîte.

Rutger Hauer, acteur fétiche de Paul Verhoeven, période hollandaise, avec une série, Floris (1969), et 5 formidables films. Le provocant Turkish Delices (1973), Katie Tippel (1975), Soldier of Orange/Le Choix du destin (1977), Spetters (1980) et La chair et le Sang (1985), que du grand cinéma. Il est déjà une vedettes quand il entame une carrière à l’international à la fin des années 70. André Delvaux le dirige dans Femme entre chien et loup (1979), un drame historique se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais c’est à Hollywood que la carrière de Rutger Hauer va prendre une autre ampleur. Il démarre fort, en tête d’affiche avec Sylvester Stallone, dans le polar, Les Faucons de la nuit (Nighthawks, 1981), et découvre le système américain, où, souvent le réalisateur n’est qu’un rouage d’un système. Ainsi, Gary Nelson, le réalisateur d’origine, est remplacé par Bruce Malmuth. Les rapports entre Hauer et Stallone sont difficiles. Stallone réécrit et ajoute des scènes pour se mettre en valeur. Il participera au remontage du film, mécontent que la prestation de Rutger Hauer le domine dans le film. Stallone supprime même plusieurs scènes de Rutger Hauer. Malgré tout, Les Faucons de la nuit lance la carrière de Rutger Hauer.

Il entre dans l’histoire de la SF, en incarnant un réplicant – philosophe, androïde biosynthétique, adversaire du détective Deckard (Harrison Ford) dans le cultissime Blade Runner (1982) de Ridley Scott. Neo-polar futuriste, Blade Runner est descendu par la presse américaine, mais aussitôt reconnu à sa juste valeur en Europe où il connaît un vrai succès. Le film est désormais une référence majeure dans la science-fiction. Certaines associations semblent évidentes, ainsi Rutger Hauer se retrouve sous la direction du légendaire Sam Peckinpah pour Osterman Weekend (1983). Là aussi le cinéaste accumule les problèmes avec les producteurs. Ils refusent son premier montage pour en faire un à leur sauce. La version Peckinpah est disponible sur certaines éditions DVD.

Rutger Hauer devient rapidement un acteur emblématique du cinéma d’action, mais il apporte bien plus que du muscle, de l’intelligence et de la sensibilité, ses personnages gagnent en profondeur. Au-delà de l’action, il incarne une grande variété de personnages historiques en particulier en Europe. Hauer tourne une quantité phénoménale de film des deux côtés de l’Atlantique. Il ne s’endort pas sur ses lauriers et cherche en permanence à progresser dans son art. Imdb identifie 174 films à son actif. Signalons dans cet extraordinaire flux de films, Max Havellaar (1976) de Fons Rademakers, Ladyhawke, la femme de la nuit (1985) de Richard Donner, La Légende du Saint Buveur (La leggenda del santo bevitore, 1988) d’Ermanno Olmi, Sin City (2005) de Frank Miller et Robert Rodriguez, Batman Begins (2005) de Christopher Nolan, Bruegel, le moulin et la croix (2011) de Lech Majewski, Les Frères Sisters (2018) de Jacques Audiard, mais dans un corpus qui doit se cacher bien des perles. The Hitcher fait partie des films préférés de Rutger Hauer, mais après sa violente brouille avec Paul Verhoeven sur La Chair & le Sang, il toujours minimisé l’importance de leurs films, encore une fois, ils sont incontournables.

Robert Harmon a été repéré par le producteur Edward S. Feldman (Un tueur dans la foule, Witness). Il est emballé par son court métrage, China Lake (1983), déjà une histoire de la route, mettant en scène un flic à moto incarné par Charles Napier (star masculine des Russ Meyer). Pour son premier film, The Hitcher est un coup de maître. Si The Hircher ne rencontre pas le succès (immédiatement) aux États-Unis, contrairement à la France, il attire l’attention des studios sur Robert Harmon. Hélas, la suite de sa carrière n’est qu’une longue succession de déceptions. Bizarrement, il refuse la réalisation de L’Arme fatale et de Liaison fatale, choix fatal puisque Robert Harmon disparaît des tablettes hollywoodiennes. Quatre ans après, il revient pour diriger John Travolta, au creux de la vague, dans l’improbable mélo, Les yeux d’un ange (Eyes of an Angel, 1986), aujourd’hui totalement oublié. Il sera plus en forme avec Cavale sans issue (Nowhere to Run, 1993) « véhicule » pour Jean-Claude van Damme, à l’origine pour Mel Gibson avec à la réalisation Richard Marquand, Joe Eszterhas, scénariste, a renié le résultat final. Robert Harmon disparaît petit à petit dans les réalisations TV. Robert Harmon reste l’homme d’un très grand film.

Fernand Garcia

The Hitcher, une édition digibook (4K + Blu-ray + livre) de SidonisCalysta, avec en compléments : une présentation par Samuel Blumenfeld. « … la cheville ouvrière du film c’est son scénariste, Eric Red », l’histoire du film de son écriture, son encrage dans les années Reagan, le casting, Robert Harmon, un tour d’horizon complet et instructif (36 minutes env.). The Hitcher – Comment peut-on faire ces films ? documentaire avec des interviews d’Eric Red, Edward S. Feldman, Robert Harmon, John Seale, Rutger Hauer… « On a développé l’histoire au téléphone. On n’a jamais rencontré Eric Red avant d’avoir le scénario définitif » (E. Feldman), doc riche en anecdotes (38 minutes). Rutger Hauer – Blond aux yeux bleus, documentaire de Simone de Vries. Film précieux qui suit l’acteur hollandais au quotidien (60 minutes). The Hitcher ou l’apprentissage de la violence par Olivier Père, de quoi tout connaître du film de ses influences au résultat final, richement illustré (60 pages).

The Hitcher est distribué en salles par Tamasa.

The Hitcher, un film de Robert Harmon avec Rutger Hauer, C. Thomas Howell, Jennifer Jason Leigh, Jeffrey DeMunn, John M. Jackson, Billy Green Bush, Jack Thibeau… Scénario : Eric Red. Directeur de la photographie : John Seale. Décors : Dennis Gassner. Montage : Frank J. Urioste. Musique : Mark Isham. Producteurs exécutifs : Edward S. Feldman et Charles R. Meeker. Producteurs : David Bombyk et Kip Ohman. Production : HBO Pictures – Silver Screen Partners. Distribution (salles) : Tamasa (reprise le 10 avril 2024). États-Unis. 1985. 97 minutes. Metrocolor. Panavision (anamorphique). Format image : 2.39. 16/9e Son : Version originale avec sous-titres français et Version française. Grand Prix, Prix de la critique et Prix TF1 du film policier, Cognac 1986. Interdit aux moins de 12 ans.