Figure emblématique de la Nouvelle Vague australienne au milieu des années 70, le réalisateur, scénariste et producteur Peter Weir est né le 21 août 1944 à Sydney en Australie.
Remarqué dans les festivals de cinéma du monde entier dès 1974 avec son premier film, Les Voitures qui ont mangé Paris, puis, avec le succès à la fois critique et commercial de ses films suivants, Pique-Nique à Hanging Rock (1975) et La Dernière Vague (1977), sublimes et fascinantes fables sociales et oniriques dans lesquelles le spirituel l’emporte sur le rationnel, et enfin, la démonstration de son talent pour mettre en scène l’action avec les superproductions Gallipoli (1981) et L’Année de tous les dangers (1982) à l’affiche desquels on retrouve le comédien Mel Gibson, en réalisant des œuvres à la fois singulières et populaires participants au mouvement de la Nouvelle Vague du cinéma australien que l’on nommera « Ozploitation », le cinéaste australien Peter Weir a, incontestablement, grandement participé à la renaissance d’un cinéma disparu comme à sa reconnaissance aux yeux du monde.
Incarnation même de la plus belle idée du cinéma populaire, cinéaste singulier et talentueux, c’est sans surprise que Peter Weir sera convoité par les studios américains. Auteur de films populaires et profonds aux multiples niveaux de lecture, c’est également sans surprise que Peter Weir va conquérir Hollywood…
Cinq ans après État second, Peter Weir revient avec The Truman Show (1998), le portrait d’un homme qui vit en autarcie dans un monde factice et qui, depuis sa naissance, est la vedette malgré lui d’une émission de télé-réalité.
Truman Burbank mène une vie calme et heureuse. Il habite dans un petit pavillon propret de la radieuse station balnéaire de Seahaven. Il part tous les matins à son bureau d’agent d’assurances dont il ressort huit heures plus tard pour regagner son foyer, savourer le confort de son habitat modèle, la bonne humeur inaltérable et le sourire mécanique de sa femme, Meryl. Mais parfois, Truman étouffe sous tant de bonheur et la nuit l’angoisse le submerge. Il se sent de plus en plus étranger, comme si son entourage jouait un rôle. Il se sent observé… Truman Burbank est un homme ordinaire à la vie parfaitement réglée. Mais peu à peu, il va découvrir l’envers du décor et comprendre qu’il est emprisonné.
Dans ce brillant scénario signé Andrew Niccol, le scénariste et réalisateur de Bienvenue à Gattaca (Gattaca, 1997), Simone (S1mOne, 2002), Lord of War (2005) ou encore Time Out (In Time, 2011), critique entre autres de l’American way of life, de la télésurveillance ou encore satire visionnaire de la médiatisation de la vie privée par le prisme de la « télé-réalité », Peter Weir a su reconnaître le film parfait pour nous conter un nouveau récit initiatique, une nouvelle fable à travers laquelle il traitera de ses thématiques de prédilection et confirmera, si besoin en était, son talent pour dépeindre la nature humaine.
Parmi les nombreuses thématiques que développe Peter Weir dans le film, on retrouve les thèmes de l’aliénation des individus étrangers au milieu où ils vivent, ou encore celui de l’intrus, de l’autre vivant dans une société étrangère et « hostile ». Des thématiques qui seront présentes dans (presque) toute l’œuvre du cinéaste (Les Voitures qui ont mangé Paris, Pique-Nique à Hanging Rock, La Dernière Vague, Gallipoli, L’Année de tous les dangers, Witness, The Mosquito Coast, Le Cercle des poètes disparus, Green Card, The Truman Show…). La candeur de Truman contraste fortement avec le cynisme, l’hypocrisie et le mensonge de la réalité du monde qui l’entoure, ou plutôt, des mondes qui l’entourent, celui, artificiel, qu’il connaît et celui, réel, dont il ignore jusqu’à l’existence. Comme une évidence, le nom de Truman, « true-man » (« l’homme-vrai »), vient souligner le caractère et la personnalité du personnage.
Créée de toute pièce, la station balnéaire de Seahaven dans laquelle le personnage de Truman évolue, n’est pas utilisée par le cinéaste comme un simple « décors ». A l’image de l’univers que le réalisateur décrit dans le film, sur le fond comme sur la forme documentaire qui évoque de manière subtile le tournage d’un film de studio à Hollywood, The Truman Show est un film à part, comme hors du temps. Comme à son habitude, seuls quelques plans suffisent au réalisateur pour immerger totalement le spectateur dans un univers inconnu.
Film populaire et profond aux multiples niveaux de lecture, The Truman Show est une sublime et fascinante fable sociale qui traite de la méconnaissance qu’à l’homme moderne de lui-même et de l’émancipation nécessaire à son épanouissement. Dans le même temps, tout en métaphore, The Truman Show est une critique virulente de la société contemporaine, de ses préjugés, de son ignorance et de son mépris pour l’Autre. Ironique, le film dénonce la société qui nous emprisonne et l’ignorance qu’à l’homme « moderne » de lui-même. La réussite et le succès du film sont de surcroît dus à son casting aussi brillant et convaincant qu’audacieux.
Après Robin Williams dans Le Cercle des poètes disparus, c’est la deuxième fois ici que Peter Weir dirige un acteur comique dans un contre-emploi. Avec ce film, le cinéaste offre son premier rôle dramatique à Jim Carrey. Connu pour ses brillantes improvisations, nombreuses seront celles qu’il effectuera sur le tournage et que le réalisateur gardera dans le film.
Aux côtés de Jim Carrey, dans le rôle de Christof, on retrouve Ed Harris, toujours parfait. Il est particulièrement convaincant dans son personnage de créateur, réalisateur, producteur démiurge.
Chère à Peter Weir, particulièrement sensible à sa force et à sa spiritualité, toute puissante et insondable, la nature est bien présente dans The Truman Show et tient une fois encore un rôle important dans le film. Utilisée comme instrument de frayeur et d’intimidation contre Truman par le personnage de Christof (et donc par analogie par le réalisateur), la nature apporte au film une dimension divine quasi surnaturelle. A l’image d’un cinéaste, Christof est un créateur et se prend pour Dieu. Comme il façonne et manipule Truman afin de « l’étudier », Christof utilise également la nature comme un moyen de défense pour préserver le monde (la prison) et l’homme qu’il a créé. Mais on ne peut jouer impunément avec les lois de la nature. La tentative d’intimidation de Christof avec une simulation de destruction apocalyptique va provoquer l’effet inverse que celui qu’il souhaitait. Plutôt que d’être effrayé par la tempête, cette dernière va libérer Truman. Symbolique, c’est la traversée de cette tempête qui va permettre à Truman de s’émanciper, de se retrouver lui-même pour enfin pouvoir renaître dans un monde nouveau, un Nouveau Monde. Les lois de la nature (humaine) sont au-dessus de celles créées par l’homme.
« Et vous, qui vous regarde ? ». En plaçant le spectateur comme « voyeur » direct de ce show télé, Peter Weir nous rappelle avec ce film, l’urgence que nous avons de prendre conscience de ce qu’est devenue notre « humanité ». L’urgence qu’ont nos sociétés, et les individus qui les composent, à assumer leur responsabilité collective et à affronter leurs démons en s’ouvrant, en respectant et en acceptant enfin l’autre. Qui sommes-nous ? Que sommes-nous devenus ? Terriblement actuel, The Truman Show est un film nécessaire.
Abordant toutes ses thématiques de prédilection, mises en abyme par le prisme d’un démiurge qui symbolise le réalisateur lui-même, The Truman Show représente la quintessence même du cinéma de Peter Weir. The Truman Show est un film unique et exceptionnel. Merveilleusement original, The Truman Show est un film d’auteur à la fois singulier et populaire. Un film miraculeux ! Un Chef-d’œuvre. The Truman Show sera un succès critique et populaire bien mérité.
En 2003, Peter Weir est de retour avec un magnifique film d’aventure, Master and Commander : de l’autre côté du monde, une épopée navale inspirée des romans historiques et maritimes Les Aubreyades du romancier britannique Patrick O’Brian publiés en 1964, qui sera acclamée par la critique. Grand admirateur du romancier, Peter Weir vient ici lui rendre hommage.
« Patrick O’Brian est un écrivain de premier ordre. Adapter sa prose magnifique fut notre premier défi. Lorsque vous portez un livre à l’écran, les mots s’envolent par la fenêtre, et il faut les remplacer par des images. Le grand challenge fut donc de raconter visuellement cette histoire tout en rendant justice à la langue de l’auteur. » Peter Weir.
Master and Commander retrace la quête obsessionnelle et épique du Capitaine Jack Aubrey. En 1805, le capitaine Jack Aubrey est une des figures les plus brillantes de la Marine Royale britannique. Son courage, sa ténacité, son sens tactique lui ont valu le respect et l’admiration des officiers et matelots du vaisseau de guerre Surprise. Fidèle compagnon de ces aventures, le Docteur Stephen Maturin est son exact opposé. Chirurgien, chercheur et naturaliste passionné, son amour de la musique est son seul point commun avec Aubrey. Ces deux hommes, si contrastés, n’en ont pas moins forgé de solides liens d’amitié. Attaqué par le navire français Achéron, le Surprise est gravement endommagé et perd une bonne partie de son équipage. Sourd aux conseils de prudence du chirurgien, Jack se lance à la poursuite de l’ennemi. Du Brésil aux Galápagos, en passant par les eaux traîtresses du Cap Horn, sa quête tourne bientôt à l’obsession…
« Jack appartient à une race éteinte. Bien que ses méthodes ne soient pas toujours très orthodoxes, il ne faillit jamais à sa mission, et va même bien au-delà de ce qu’on attend de lui. » Russell Crowe.
Master and Commander réunit à l’affiche les comédiens Russell Crowe, Paul Bettany, James D’Arcy ou encore Billy Boyd. A l’instar de nombreuses de ses prestations, Russell Crowe est impérial dans son interprétation de l’atypique Capitaine Jack Aubrey. Il porte le film.
A ses côtés, tout en contraste, Paul Bettany lui rend la pareille avec son interprétation calme et mesurée du Docteur Stephen Maturin, en opposition, comme leurs personnages, avec celle de Russell Crowe. Deux ans après Un homme d’exception (A Beautiful Mind, 2001) de Ron Howard, Master and Commander marque les retrouvailles des deux comédiens. James D’Arcy incarne parfaitement le personnage du 1er lieutenant Thomas Pullings. On retrouvera James D’Arcy à l’affiche de films comme Cloud Atlas (2012) de Lana Wachowski, Tom Tykwer et Lilly Wachowski, Jupiter : Le destin de l’univers (Jupiter Ascending, 2014) de Lilly et Lana Wachowski, ou encore Dunkerque (Dunkirk, 2017) et Oppenheimer (2023) réalisés par Christopher Nolan.
A l’image de chacune des interprétations dans le film, Billy Boyd est convaincant dans son personnage de Barrett Bonden. Billy Boyd est surtout connu pour son interprétation de Pippin dans la trilogie du Seigneur des Anneaux (The Lord of the Rings, 2001-2003) réalisée par Peter Jackson.
Soucieux du réalisme dans ses films, Peter Weir souhaitait que ses personnages aient des visages avec du caractère. Il a donc recruté des acteurs venant des quatre coins du monde pour constituer les équipages des vaisseaux du film. Toujours dans une démarche d’authenticité, chaque détail du bateau a également été soigneusement pensé et documenté. Rien n’a été laissé au hasard.
Le tournage du film s’est principalement déroulé sur le voilier Rose, une réplique exacte de frégate du XVIIIe siècle, qui, pour la petite histoire, sera rebaptisé Surprise, lors de son acquisition par le musée maritime de San Diego après le tournage du film. Les prise de vues ont eu lieu au Mexique dans le même bassin que pour Titanic (1997) de James Cameron. Quant aux scènes tournées sur la terre ferme, réellement tournées en Équateur, sur les îles Galápagos que l’on voit dans le film, celles-ci sont inédites. C’est en effet la première fois qu’un film est tourné dans cette région du monde.
Magistrale adaptation, avec Master and Commander, Peter Weir signe une épopée flamboyante qui n’oublie pas l’humain. A travers les thématiques qu’il développe dans le film, une fois de plus, le cinéaste prouve qu’un film d’auteur peut aussi, évidemment, être un film populaire et spectaculaire, et qu’un film populaire et spectaculaire peut aussi, évidemment, être un film d’auteur.
Après une pause de quelques années, Peter Weir revient sur le devant de la scène en signant un nouveau film d’aventure historique centré sur l’évasion d’un groupe de prisonniers d’un Goulag stalinien en Sibérie durant la Seconde Guerre mondiale, Les Chemins de la liberté (The Way Back, 2010).
En 1940, une petite troupe de sept prisonniers décide de s’évader d’un camp de travail sibérien. Pour ces hommes venus de tous les horizons, s’échapper de cet enfer ne sera que le début de l’aventure… Ensemble, ils vont parcourir plus de 10 000 kilomètres, à travers la toundra sibérienne glacée, traversant les plaines de Mongolie, les fournaises du désert de Gobi puis la Grande Muraille de Chine pour franchir les sommets de l’Himalaya. Certains s’arrêteront en chemin, d’autres ne survivront pas aux épreuves. L’Inde – alors sous contrôle anglais – est le but ultime. Mais la route est longue, les rencontres risquées, les conditions physiques épouvantables, et chacun a ses secrets…
« Lorsque j’ai découvert le livre, j’ai su que je devais faire ce film, et les premières images me sont venues très facilement. […] Le tournage de ce film fut une aventure en soi. J’ai l’impression que tout ce que j’ai pu faire avant n’a fait que me préparer à cette histoire et à cette fresque humaine. » Peter Weir.
Le scénario des Chemins de la liberté s’inspire du best-seller À marche forcée (The Long Walk) écrit par Slawomir Rawicz, un ancien soldat polonais envoyé aux goulags sous le régime stalinien, et publié en 1956. Contrairement aux personnages de son roman, l’écrivain ne s’est pas évadé mais a été amnistié. Le voyage de Sibérie en Inde qu’il relate n’a donc pas été accompli par lui, mais par d’autres prisonniers qui l’ont inspiré pour écrire son histoire. Maître dans l’art de raconter des histoires passionnantes sur la nature humaine, n’étant pas convaincu de l’authenticité des faits relatés, Peter Weir a pris la liberté d’apporter de la fiction à son histoire. Mais avant de tourner le film celui-ci a tout de même effectué un important travail de recherche en consultant de nombreuses archives. Le parcours que le cinéaste raconte dans le film sera autant un parcours intérieur que physique.
Afin de préparer au mieux les comédiens, Peter Weir a par exemple improvisé une fausse scène d’interrogatoire, dans laquelle les acteurs se sont retrouvés chacun à leur tour à la place de l’accusé. Un conseiller technique sur le tournage leur a également enseigné des notions de survie en les emmenant notamment camper en plein hiver. Ces derniers ont également pris des cours de langue (polonais, letton et russe) pour préparer leurs rôles respectifs. Porté par un casting d’exception, Les Chemins de la liberté réunit à l’affiche les comédiens Jim Sturgess, Ed Harris, Saoirse Ronan ou encore Colin Farrell.
« Les regarder dans les yeux et d’entendre leurs histoires était fascinant. Je ne voulais pas arriver sur le plateau sans connaître le contexte de l’époque et ce que ces hommes ont enduré. Quand vous les avez en face de vous, vous réalisez que c’est arrivé il n’y a pas si longtemps. » Jim Sturgess.
Jim Sturgess interprète le personnage de Janusz « Pakhan », le meneur d’hommes. Pour préparer son rôle, l’acteur a rencontré plusieurs anciens prisonniers et évadés de camps. Le comédien est également à l’affiche entre autres de Las Vegas 21 (21, 2008) de Robert Luketic, Un Jour (One Day, 2011) de Lone Scherfig, Upside Down (2012) de Juan Solanas et The Best Offer (La Migliore Offerta, 2013) de Guiseppe Tornatore.
« J’ai tout de suite accepté de collaborer à nouveau avec Peter parce que je savais qu’il était parfaitement capable de raconter cette histoire dont les personnages sont dépouillés de leurs prétentions. » Ed Harris.
Deuxième collaboration après The Truman Show en 1998, Les Chemins de la liberté marque les retrouvailles du cinéaste avec le comédien Ed Harris. Le personnage qu’il interprète dans le film, Mr. Smith, représente les milliers d’Américains qui ont immigré en Russie pour trouver du travail durant la crise économique de 1929, et qui, pour beaucoup d’entre eux, se sont retrouvés dans des goulags. Parmi les nombreux titres de la filmographie d’Ed Harris, on peut citer entre autres Under Fire (1983) de Roger Spottiswoode, L’Etoffe des héros (The Right Stuff, 1983) de Philip Kaufman, Les Saisons du cœur (Places in the Heart, 1984) de Robert Benton, Alamo Bay (1985) de Louis Malle, Le Complot (To Kill a Priest, 1988) d’Agnieszka Holland, Abyss (The Abyss, 1989) de James Cameron, Les Anges de la nuit (State of Grace, 1990) de Phil Joanou, Apollo 13 (1995) et Un Homme d’exception (A Beautiful Mind, 2001) réalisés par Ron Howard, Rock (The Rock, 1996) de Michael Bay, Les Pleins pouvoirs (Absolute Power, 1997) de Clint Eastwood, A History of Violence (2005) de David Cronenberg ou encore Snowpiercer (2013) de Bong Joon Ho. Ed Harris a également réalisé les films Pollock (2000) et Appaloosa (2008) dans lesquels il interprète les rôles principaux.
Le personnage d’Irena est formidablement interprété par la comédienne Saoirse Ronan que l’on peut également voir à l’affiche de Lovely Bones (The Lovely Bones, 2009) de Peter Jackson, Hanna (2011) de Joe Wright, The Grand Budapest Hotel (2013) et The French Dispatch (2021) réalisés par Wes Anderson, Les Âmes Vagabondes (The Host, 2013) d’Andrew Niccol, Lost River (2015) de Ryan Gosling, ou encore, Lady Bird (2017) et Les Filles du Docteur March (Little Women, 2019) réalisés par Greta Gerwig.
Colin Farrell interprète quant à lui le personnage de Valka. L’acteur est également à l’affiche de films comme Tigerland (2000) et Phone Game (Phone Booth, 2002) réalisés par Joel Schumacher, Minority Report (2002) de Steven Spielberg, Alexandre (Alexander, 2004) d’Oliver Stone, Demande à la poussière (Ask the Dust, 2005) de Robert Towne, Miami Vice (2005) de Michael Mann, Le Nouveau Monde (The New World, 2005) de Terrence Malick, Le Rêve de Cassandre (Cassandra’s Dream, 2007) de Woody Allen, Bons Baisers de Bruges (In Bruges, 2008) et Les Banshees d’Inisherin (The Banshees Of Inisherin, 2022) réalisés par Martin McDonagh, ou encore, The Lobster (2015) et Mise à Mort du Cerf Sacré (The Killing of a Sacred Deer, 2017) réalisés par Yorgos Lanthimos.
Réalisé avec toute la justesse et l’humanité qu’on lui connaît, avec l’incroyable destin des évadés des Chemins de la liberté, Peter Weir nous raconte l’histoire fascinante d’une odyssée humaine. Digne des plus grandes aventures classiques, les paysages époustouflants du film apporte un incomparable souffle épique à chacun des plans que compose le cinéaste. A couper le souffle, Les Chemins de la liberté est un grand film de plus dans l’impressionnante et définitivement remarquable filmographie de Peter Weir.
Steve Le Nedelec