Un homme fonce dans la ville, sur la banquette arrière, une jeune enfant malade. A l’autre bout de la ville, quatre braqueurs attendent l’arrivée d’une voiture banalisée avec d’importants fonds dans une mallette. Ils attaquent les convoyeurs, c’est un carnage. Le chauffeur des braqueurs est tué par la police. Le Dottore (Maurice Poli) et ses deux complices, Trentadue (Luigi Montefiori) et Bistouri (Don Backy) s’échappent, mais une poursuite s’engage avec les forces de l’ordre. Piégés dans un parking souterrain, ils réussissent à s’enfuir en prenant un otage, Maria (Lea Lander) et en laissant sur le carreau une jeune femme égorgée…
Les Chiens enragés est un film de la malchance. Mario Bava veut reprendre la main. Il voit que les temps changent, le cinéma d’exploitation des années 60 est fini. Le gothique n’a plus la cote, le western s’est effondré dans la parodie, le giallo est arrivé à la fin de sa courte période d’âge d’or, et même en Angleterre, la Hammer est sur le déclin, pour paraphraser un célèbre titre, les temps sont durs pour Dracula. Mario Bava a connu une série d’échecs, de films à contre-courant de l’époque (et qui seront réhabilités dans la décennie suivante grâce à l’édition VHS).
A 60 ans, Mario Bava doit reprendre la main pour survivre. La tendance est au polar urbain, un cinéma initié par Don Siegel avec L’Inspecteur Harry (Dirty Harry, 1971), William Friedkin avec French Connection (1971), Michael Winner avec Un justicier dans la ville (Death Wish, 1974) et la violence plus réaliste et brutal avec Les chiens de pailles (Straw Dogs, 1971) de Sam Peckinpah et Orange Mécanique (A Clockwork Orange, 1971) de Stanley Kubrick. Des films qui mettent à mal la censure et explosent le box-office mondial. Le cinéma italien étant extrêmement réactif, il s’engouffre dans la brèche, sans grande difficulté, la société italienne après le boom économique des années 60 s’est réveillé dans la douleur. La classe politique passablement corrompue donne naissance à toutes les radicalités : attentats politiques, rapts, affaires crapuleuses. L’Italie entre dans l’une des pires périodes de son histoire, les années de plomb.
Mario Bava trouve dans une courte nouvelle de l’Américain Michael J. Carroll pour le Ellery Queen’s Mystery matière à un polar réaliste avec un retournement final qui l’enchante. Le scénario est signe par Alessandro Parenzo avec la participation de Mario Bava et de Cesare Frugoni. Le premier à cosigner le script de Malicia (Malizia, 1973), énorme succès de Salvatore Samperi avec Laura Antonelli et toujours pour la même équipe, il participe à Péché véniel (Peccato veniale, 1974). Un spécialiste des premiers émois adolescents face à des femmes pulpeuses et sexy. Mario Bava fera à nouveau appel à ses talents pour Les démons de la nuit (Shock, 1977) qu’il signe sous le pseudo de Paolo Brigenti.
De son côté, Cesare Frugoni participe avec Chiens enragés à son premier scénario. Il poursuivra dans le cinéma d’exploitation, fournissant scénarios et arguments pour des titres aussi variés que Lâche-moi les jarretelles (La vergine, il toro e il capricorno, 1977) sexy comédie de Luciano Martino avec la ravissante Edwige Fenech, La Grande Bataille (Il grande attacco, 1978) film de guerre d’Umberto Lenzi au casting quatre étoiles, Henry Fonda, John Huston, Helmut Berger, Samantha Egger, Guiliano Gemma et Edwige fenech, Mœurs cachées de la bourgeoisie (Ritratto di borghesia in nero, 1978) de Tonino Cervi avec un trio à ce damné : Ornella Muti, Santa Berger et Capucine, et surtout trois Sergio Martino, La Montagne du Dieu Cannibale (La montagna de dio cannibale, 1979) avec Ursula Andress, Le continent des hommes poissons (L’isola degli uomini pesce, 1979) et Alligator (Il fiume del grande caimano, 1979), tous deux avec Barbara Bach. Ainsi qu’un Lucio Fulci post-apocalyptique : 2072, les mercenaires du futur (I guerrieri dell’anno 2072, 1984), et un Ruggero Deodato : Amazonia : la jungle blanche (Inferno in diretta, 1984).
Le casting réuni pour Les chiens enragés, fruit en des aléas de la production, est aussi curieux que cela puisse paraître, parfaitement homogène. Tous les acteurs sont excellents. Riccardo Cucciolla remplace après quelques jours de tournage l’acteur italo-américain Al Lettieri. Grand, massif, visage inquiétant, Al Lettieri a fait le bonheur des films musclés américains : Les Brutes dans la ville (A Town Called Hell, 1971) de Robert Parrish, Guet-apens (The Getaway, 1972) de Sam Peckinpah, Don Angelo est mort (The Don Is Dead, 1973) et Mister Majestyk (1974) de Richard Fleischer. Son rôle le plus mémorable : le maffieux Sollozzo dans Le Parrain (The Godfather, 1971) de Francis Ford Coppola. Des problèmes d’alcoolisme ont raison de lui sur le tournage des Chiens enragés, Mario Bava est contraint de le remplacer. Il porte son choix sur Riccardo Cucciolla, physiquement l’exact opposé de Lettieri. Mario Bava réécrit le personnage pour Cucciola. Il ne perd pas au change et d’une certaine manière renforce le twist final. Cucciolla connaît une reconnaissance internationale en 1971 en incarnant Nicola Sacco aux côtés de Gian Maria Volontè, Bartolomeo Vanzetti dans Sacco et Vanzetti de Giuliano Montaldo, rôle pour lequel il obtient le prix d’interprétation à Cannes. Cucciolla est impeccable dans ce monsieur tout le monde taciturne entraîné par le gang dans une fuite éperdue. Silencieux, accusateur, il berne les braqueurs et… les spectateurs.
Maurice Poli, le cerveau du gang, était un acteur apprécié par Mario Bava, qui l’avait dirigé dans L’Île de l’épouvante (5 bambole per la luna d’agosto, 1970), et pour une petite panouille dans Baron vampire (Gli orrori del castello di Norimberga, 1972). Maurice Poli avait une certaine notoriété en France, grâce à des séries TV, quand il est happé la production italienne. Il y effectuera une carrière de premier plan dans le cinéma populaire, enchaînant, aventures maritimes, westerns, giallo, comédies sexy, polars urbains, drames, etc. Souvent sous le nom de Monty Greenwood. Excellent acteur, il s’adapte à tous les univers du bis, Mario Vicaro, Giulio Petroni, Lucio Fulci, Giuseppe Vari, Stelvio Massi ou Joe D’Amato.
Luca Montefiori, est un géant (il fait 2 mètres) du cinéma Bis plus connu sous le nom de George Eastman (un hommage au fondateur de Kodak). Il débarque à Rome de sa Gênes natal au milieu des années 60. Son physique avantageux est aussitôt remarqué par les réalisateurs de western. Il en quille les aventures dans le far-west reconstitué : Mon nom est Pecos (2 once di piombo, 1966) de Maurizio Lucidi, aussitôt en haut de l’affiche avec Django le taciturne (Bill il taciturno 1967) de Massimo Pupillo, Le dernier tueur (L’ultimo Killer, 1967) de Giuseppe Vari, Django ! Prépare ton cercueil (Preparati la bara ! 1968) de Ferdinando Baldi avec Terence Hill. Lina Wertmüller, première femme à réaliser un western, lui donne un le second rôle dans le féministe Belle Starr (Il moi corpo per un poker, 1968), rôle-titre dévolu à Elsa Martinelli. Sa carrière prend de l’ampleur avec Fellini-Satyricon, où le Maestro en fait son Minotaure. George Eastman est aussi scénariste d’une tripotée de films de genre, son chef-d’œuvre étant Keoma que réalise Enzo G. Castellari avec Franco Nero, l’un des derniers westerns italiens dignes d’intérêt. Eastman se lie d’amitié avec Joe D’Amato, il joue et écrit pour lui, des films qui feront date dans l’univers du Bis dont un hallucinant Anthropophagous, où un tueur cannibale finit par se manger lui-même. Cultissime. Dans Chien enragés, il est un psychopathe, obsédé sexuel, dont le surnom Trentadue (trente-deux) correspond à la taille de son sexe !
Don Backy / Aldo Caponi incarne Bistouri, l’autre dingue sur la banquette arrière. Lui aussi vient du Satyricon, pas celui de Fellini, mais de celui réalisé au même moment par Gian Luigi Polidoro que la United Artists rachète pour éviter la concurrence avec la production du Fellini. Le film aurait dû lui donner un statut de vedette, mais sa distribution pour le moins confidentiel, le condamne à poursuivre sa carrière, cahin-caha, dans de petites comédies sexy : Una cavalla tutta nuda (inédit, 1972) de Franco Rossetti, Le calde notti del Decameron (inédit, 1972) de Gian Paolo Callegari, Les nuits érotiques d’une courtisane (Poppea… una prostituta al servizio dell’impero, 1972) et La vie érotique d’Hélène de Troie (Elena si… ma di Troia, 1973) d’Alfonso Brescia. Il donne tout dans Les Chiens enragés, manque de chance, le film ne sortira pas, condamnant une nouvelle fois Aldo Caponi à des rôles de plus en plus petits. La poisse. Brescia le replonge dans la comédie sexy avec la délicieuse Marisa Mell dans Amore, letti e tradimenti (Inédit, 1975). Bernardo Bertolucci, le caste dans le désespéré La tragédie d’un homme ridicule (La tragedia di uomo ridicolo, 1981), une autre histoire d’enlèvement. Et puis, plus rien.
Lea Lander, actrice allemande, débute au cinéma sous le nom de Lea Krüger, quoi de plus normal quand on est la cousine d’Hardy Krüger. Elle se retrouve rapidement dans les studios romains où Mario Caiano, la filme dans Goliath et l’Hercule noir (Goliath e la schiava ribelle, 1963). Sous le nom de Lea Krugher, elle est la première victime de Six femmes pour l’assassin de Mario Bava, un « crime » quasi historique qui marque la naissance du giallo. Silhouette dans Juliette des esprits (Giuliettà degli spiriti, 1965) de l’immense Federico Fellini. Elle poursuit une petite carrière dont le rôle le plus conséquent est dans Servo suo (Inédit, 1973) une histoire de kidnapping réalisé par Romano Scavolini, futur réalisateur du glauque Cauchemars à Daytona Beach (Nightmare, 1987) et l’érotico (soft) – exotique La vierge de Bali (La vergina di Bali, 1972) de Guido Zurli avec Haydée Politoff (La Collectionneuse d’Eric Rohmer).
Lea Lander est aussi apparue dans un classique du film de possession L’Antéchrist (L’Anticristo, 1974) d’Alberto De Martino. Les Chiens enragés aurait dû être pour elle aussi, un nouveau démarrage. La suite de sa carrière n’est certainement pas à la hauteur de ses expériences. Pas grand-chose : Voir Malte et mourir / Une garce en chaleur (1974-76) de José Bénazéraf, Les Tigres du désert (Kaput Lager – Gli ultimi giorni delle SS, 1977) nazisploitation de Luigi Batzella, un polar crapoteux Porci con la P.38 (Inédit, 1978) de Gianfranco Pagani avec Raymond Pellegrin et Marc Porel. Comme pour Aldo Caponi, rien de particulier.
Mario Bava tourne dans des conditions difficiles entre le 20 août et le 12 septembre 1973. Roberto Loyola, le producteur, manque de liquidités. Le budget se réduit drastiquement, Mario Bava doit donner congé à Emilio Varriano, son caméraman attitré. Roberto Loyola possède une petite structure de production et quelques bonnes productions à son actif : Bistori, la mafia blanche (Bistori, la mafia bianca, 1973) le chef-d’œuvre de Luigi Zampa, un western de bonne tenue : Far West Story (La banda J. & S. – Cronica criminale del Far West, 1972) de Sergio Corbucci avec Tomas Milan, Susan George, Telly Savalas et Laura Betti. Une coproduction minoritaire avec la France, l’amusant et décalé, Laisse aller… c’est une valse (1971) de Georges Lautner, coécrit par Bertrand Blier avec Jean Yanne, Mireille Darc et Bernard Blier.
Suivant les sources, Roberto Loyola est aussi le réalisateur des Nouveaux contes de Canterbury (Canterbury n°2 – Nuove storie d’amore del’300, 1973), mais rien n’est moins sûr. Le film est conçu dans la foulée des Contes de Canterbury (I raconti di Canterbury, 1972), gros succès de Pier Paolo Pasolini pour Alberto Grimaldi. Roberto Loyola avait un beau patrimoine financier quand il se lance dans la production en 1968. Il connaît le succès avec des polars de série B : La loi des gangsters (La legge dei gangsters, 1969) de Siro Marcellini avec Klaus Kinski, Maurice Poli et Franco Citti et Colpo rovente (inédit en France, 1970) de Piero Zuffi avec Barbara Bouchet et Carmelo Bene.
Loyola, jeune producteur, avait le vent en poupe. Mais la production de Libera mon amour (Libera, amore moi !, 1974-75) reconstitution historique lourde de Mauro Bolognini avec Claudia Cardinale et Adolfo Celi, le plombe financièrement auprès des banques. Cela entraîne la mise en faillite de sa société à la fin du tournage des Chiens enragés. Le négatif du film est saisi. Mario Bava avait toutefois fait une première monture du montage, mais ne peut aller au-delà, le film est bloqué pour de nombreuses années.
Mario Bava décède en 1980, sans que Les Chiens enragés, soit finalisé. Le film ne relancera pas sa carrière. Lea Lander, ne lâche pas l’affaire. Au milieu des années 90, elle réussit à récupérer les droits. A partir du premier montage et des notes de Mario Bava, elle finalise le montage et cale la musique de Stelvio Cipriani. Le film est projeté en 1996. L’œuvre déçoit les « fans » du cinéaste qui s’attendaient à des flots d’hémoglobines et des meurtres dans la lignée de La baie sanglante. Lamberto Bava, fils et assistant du réalisateur, évincer du montage, en rajoute dans la critique. Quelques années après, Alfredo Leone récupère les droits du film, il reprend contact avec Lamberto Bava, et ils entreprennent un remontage du film. Le résultat est catastrophique, une aberration qui confine à la stupidité. Alfredo Leone est coutumier de ses versions alternatives pour le marché américain. Il avait déjà bidouillé Lisa et le Diable (1972) de Mario Bava transformé et rebaptisé Maison de l’exorcisme (1975), après remontage et ajout de nouvelles scènes afin de profiter du succès de L’Exorciste (The Exorcist, 1973).
Pour Kidnapped, nouveau titre du film, Lamberto Bava, tourne de nouvelles scènes, totalement inutiles, casse le twist final et change la musique au profit d’une plus « contemporaine ». Le résultat est pitoyable. Alfredo Leone s’offre le crédit de producteur au générique.
Il est impossible de dire, si le film de Mario Bava, eut rencontré le succès en son temps. Il représente un tournant dans sa carrière. La violence du film, le quasi-huis dans l’habitacle, l’utilisation du temps, tout concours à faire des Chiens enragés un grand film. L’enferment et la promiscuité deviennent rapidement irrespirables, le film se déroule en un road-movie de cauchemar. A la violence physique, se superpose la violence sexuelle. Trentadue et Bistouri ont du mal à canaliser leurs pulsions. A l’un, Trentadue, le sexe incontrôlable et bestial, à l’autre, Bistouri, l’arme de la mort assénée sans raison. Tous deux ne connaissent que des plaisirs déviants. Maria, la seule femme à bord, est alors, l’objet de tous les délires. Satisfaction de l’humilier quand elle doit uriner devant eux. Mario Bava les « croque » parfaitement, comme des ordures, immatures. Le Dottore, main propre, mais esprit sale, est le grand manipulateur, il sait utiliser les dépravations et les faiblesses psychologiques de ses complices à son avantage. On retrouve là l’un des thèmes essentiels de Bava, celui du grand organisateur qui tente de garder le contrôle, alors que tout part en vrille.
La mort est l’épicentre de l’œuvre de Bava. Les cadavres sont toujours filmés comme si un mystère plus grand les accompagner dans l’au-delà. Corps sanglants dans un parking ou au fond d’un fossé, le constat est le même : la vie s’en va et il ne reste rien. Chaque plan témoigne d’une peur face au mystère. Incroyable sens de la réalisation, richesse du découpage et des choix de focales dans la voiture, Les Chiens enragés est une réussite où l’on sent la patte de Bava à chaque plan, alors qu’il est dans un terrain nouveau pour lui, le polar urbain.
Les Chiens enragés est l’un des plus grands films de Mario Bava, une perle noire, rien de moins.
Fernand Garcia
Les Chiens enragés, une coédition Sidonis – Calysta – Samsaraprod dans l’indispensable collection Mario Bava. Le film est proposé dans ses deux montages, comme les éditeurs sont des personnes de goût, ils mettent en avant la première version. Il faut visionner Les Chiens enragés – Cani arrabbiati avant Kidnapped. Le report HD est impeccable où subsiste les défauts dans la première version, ce qui n’a strictement aucune importance. En complément : Con la Bava alla bocca, documentaire avec les interviews de Lamberto Bava : « Mon père aimait surtout les nouvelles, les histoires courtes », de Roy Bava, de Maurice Poli : « A cette époque, personne ne pensait qu’on pouvait faire un film aussi violent » et de Don Bachy, des informations sur l’ambiance et le tournage, et dédié à la promotion de version 2, Kidnapped (40 minutes). Conversation autour du film avec Gérald Duchaussoy et Roman Vandestichele, auteurs de Mario Bava, le magicien des couleurs (Lobster, 2019) (24 minutes). Une présentation par Olivier Père : « un titre à part dans la carrière de Mario Bava », excellente analyse du directeur cinéma d’ARTE (32 minutes). Le générique début alternatif, assez épouvantable (1,29). La bande-annonce, d’une grande médiocrité, certainement conçue pour la vidéo (1,35). Les éditeurs ajoutent à cet ensemble un livret : Les Chiens enragés – A Walk on the Wild Side rédigé par Marc Toullec, de quoi connaître le film de Mario Bava dans ses moins détails (24 pages). Une édition indispensable.
Les Chiens enragés (Cani arrabbiati – Rabid Dogs) un film de Mario Bava avec Lea Lander, Riccardo Cucciolla, Maurice Poli, Luca Montefiori (George Eastman), Don Bachy (Aldo Caponi), Erika Dario, Marisa Fabbri, Luigi Guerra, Francesco Ferrini (Gustavo De Nardo), Anna Curti… Scénario et sujet : Alessandro Parenzo (non crédité : Mario Bava et Cesare Frugoni) d’après la nouvelle de Michael J. Carroll. Directeur de la photographie : Mario Bava et Emilio Varriano. Montage : Angelo Marzullo. Musique : Stelvio Cipriani. Producteur : Roberto Loyola. Production : Spera Cinematografica – Roberto Loyola Cinematografica. Italie. 1974. 96 minutes Version intégrale. Technicolor. Format image : 1,85 :1. Version originale avec ou sans sous-titres français et Version Française.
Kidnapped, une présentation International Media Film Inc. et Kismet Entertainment Group. Producteurs executifs : David E. Allen et Harmon Kaslow. Montage : Carlo Reali. Producteur : Alfredo Leone. Film uniquement en version original avec ou sans sous-titres français. 95 minutes.