Ingmar Bergman, bio-filmographie commentée

Ernest Ingmar Bergman est né le dimanche 14 juillet 1918 à l’hôpital universitaire d’Uppsala (Suède), il est le fils de Erik Bergman, pasteur luthérien et de Karin Akerblom. Il a été marié à : Fisher Else (de 1943 à 1945) chorégraphe, metteur en scène. Une fille : Lena. Ellen Lundström (de 1945 à 1950) chorégraphe, deux filles, Eva Bergman (1945, réalisatrice) et Anna Bergman (1949, actrice) ainsi que deux garçons, Jan Bergman (1946-2000, réalisateur) et Mats Bergman (1948, acteur). Gun Grut (de 1951 à 1959), journaliste et traductrice, un garçon, Lill-Ingmar (1951). Käbi Laretei (de 1959 à 1969) pianiste, un garçon, Daniel-Sebastian Bergman (réalisateur). Ingrid von Rosen / Karlebo (de 1971 jusqu’à sa mort en 1995), une fille Maria von Rosen. Il a eu une fille avec Liv Ullmann, Linn Ullmann (1966, actrice, écrivain).

Ingmar Bergman est décédé le lundi 30 juillet 2007 sur l’île de Fårö (Mer Baltique, Suède).

 Bergman Tournage

« Le Théâtre, c’est l’épouse fidèle. Le Cinéma c’est la grande aventure, la maîtresse exigeante et coûteuse. » Ingmar Bergman

1945 CRISE  – Kris

kris

« Oscar Rosander m’initia aux secrets du montage en m’apprenant une vérité fondamentale : le montage se fait dès le tournage, le rythme se crée dès le moment de l’écriture du scénario. »

Ingmar Bergman

1946 IL PLEUT SUR NOTRE AMOURDet regnar på vår kärlek

Il pleut

« Le film doit aller au-delà du réalisme, au-delà des habituelles descriptions de la réalité dans laquelle les gens sont plongés. » Ingmar Bergman, Note à l’équipe.

1947 L’ÉTERNEL MIRAGE ou LE PORT DES FILLES PERDUES ou BATEAU POUR LES INDES – Skepp till India land

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« Le scénario m’a été imposé. On m’avait demandé d’adapter une pièce et, je me souviens, Lorens (Marmstedt) m’avait prié de venir le voir sur la Côte d’Azur où il se reposait et jouait à la roulette. Il m’a appris la roulette et aussi comment écrire un scénario. » Ingmar Bergman

1947 MUSIQUE DANS LES TÉNÊBRES – Musik i mörker

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« Musique dans les ténèbres devint un produit acceptable dans la lignée de ce que produisait Gustaf Molander. Le film fut accueilli avec bienveillance et il marcha assez bien. » Ingmar Bergman

1948 VILLE PORTUAIRE – Hamnstad

hamnstad

« Très fortement influencé par Rossellini et le néo-réalisme italien, j’ai voulu travailler le plus possible en extérieur. Et, contrairement à mes intentions, j’ai commis l’erreur de trop utiliser le tournage en studio pour que l’on puisse dire que j’avais vraiment rompu avec la tradition suédoise de tourner en intérieurs. » Ingmar Bergman

1948 LA PRISON – Fängelse

Fangel

« J’ai écrit le synopsis en deux trois jours. La rédaction du scénario a pris un peu plus de temps, et le film a été tourné en seize ou dix-sept jours. (…) le thème et les motifs sont présentés ici d’une manière très crue, avec un soupçon de coquetterie des années quarante. » Ingmar Bergman

1949 LA FONTAINE D’ARETHUSE ou LA SOIF – Törst

torst

« J’ai trouvé ce film amusant jusqu’à sa sortie. Après ce fut une déception. » Ingmar Bergman

1949 VERS LA JOIE ou VERS LA FÉLICITÉ – Till glädje

Vers la joie

« Victor Sjöström faisait exactement ce qu’il voulait pendant le tournage (…) Le film a été très mal accueilli par la critique. Financièrement, il n’a pas marché non plus, et cela m’a fait beaucoup de peine. » Ingmar Bergman

1950 JEUX D’ÉTÉ – Sommarlek

Jeux d'été

« J’ai fait Le Septième Sceau avec mon cerveau, Jeux d’été avec mon cœur  Cette histoire demeurera à jamais attachée à toute une partie de ma jeunesse : c’était à l’origine une petite nouvelle écrite à dix-sept ans. » Ingmar Bergman

1950 CELA NE SE PRODUIRAIT PAS ICI ou UNE TELLE CHOSE NE SE PRODUIRAIT PAS ICI – Sånt händer inte här

Sand

« C’est la seule fois où j’ai réalisé un film dont je savais dès le début qu’il serait nul. » Ingmar Bergman

1951 Série de films publicitaires pour la marque de déodorant : « Bris » (Brise) de la société Sunlight & Gibbs filiale de la multinational Unilever.

BRIS

« Les films pour Brises nous sauvèrent la vie, à moi et à mes familles. Mais c’est là un problème secondaire. (…) J’ai d’ailleurs toujours eu du mal à m’indigner quand je vois l’industrie se précipiter sur la culture pour lui donner de l’argent. Toute mon activité cinématographique a été sponsorisée par le capital privé. On ne m’a jamais fait de cadeau pour mes beaux yeux. » Ingmar Bergman

1952 L’ATTENTE DES FEMMES – Kvinnors väntan

L'attente des femmes

« Mes finances étaient en très mauvais état et j’avais des problèmes conjugaux. (…) Rien n’allait à cette époque. Il n’y avait qu’une chose à faire, réaliser un film qui plaise au public. Ce fut un formidable succès. (…) C’était la première fois de ma vie que je voyais des gens rire à un film dont j’étais l’auteur. » Ingmar Bergman

1952 MONIKA ou UN ÉTÉ AVEC MONIKA ou MONIKA ET LE DÉSIR – Sommaren med Monika

Monika

« À un moment Bergman m’a dit : “Tourne la tête et regarde directement vers la caméra.” Je me suis dit qu’il était fou. J’avais des frissons quand je l’ai fait parce que c’était interdit de faire ça à l’époque. La première fois que j’ai vu le film, j’étais assise toute seule dans un cinéma. Je regardais ces yeux. Je savais que c’étaient les miens mais je me disais, mon Dieu, pourquoi ce regard aussi triste… » Harriet Andersson (actrice)

1953 LA NUIT DES FORAINS – Gycklarnas Afton

La nuit des forains

« Ce film fut pour moi une libération. » Ingmar Bergman

1953 UNE LEÇON D’AMOUR – En Lektion i Kärlek

Une leçon d'amour

« C’était un film très léger, frivole, je suppose d’ailleurs que c’est là que réside sa qualité. » Ingmar Bergman

1954 RÊVES DE FEMMES – Kvinnodröm

Reves de femmes

« Le monde des femmes est mon univers. J’y évolue peut-être mal, mais aucun homme ne peut se vanter de savoir s’y débrouiller complètement. » Ingmar Bergman

1955 SOURIRES D’UNE NUIT D’ÉTÉ – Sommarnattens leende

sourires

« Ma liaison avec Harriet Andersson touchait à sa fin (…) J’avais besoin d’argent et finalement, je me suis dit qu’il était peut-être plus raisonnable de réaliser une comédie. » Ingmar Bergman

1956 LE SEPTIÈME SCEAU – Det Sjunde Inseglet

7eS

« Un film inégal, mais cher à mon cœur car il a été tourné dans des conditions rudimentaires, avec une surabondance de vitalité et de plaisir. » Ingmar Bergman

1957 LES FRAISES SAUVAGES Smultronstället

Les Fraises sauvages

« Nous avons dû nous contenter de très mauvaises surimpressions pour rendre le paysage en train de défiler par la vitre de la fenêtre de la voiture, parce que nous ne savions pas, d’un jour sur l’autre, si Victor Sjöström n’allait pas mourir. » Gunnar Fisher (directeur de la photographie)

1957 AU SEUIL DE LA VIE – Nära livet

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 « Il y a un mystère dans la vie, dans la naissance et dans la mort. À savoir : pourquoi certains sont appelés à vivre, et d’autres à mourir. Nous avons beau assaillir le ciel et la science de nos questions, aucune réponse ne sera définitive et complète. Mais la vie continue, dispensant à chacun son lot de souffrance et de bonheur. » Ulla Isaksson (auteure) Préface au scénario.

1958 LE VISAGE – Ansiktet

Le visage

« C’est un film très symbolique et au fond très simple. La symbolique suédoise lui a trouvé beaucoup de symboles, mais des symboles chrétiens. On a identifié mon personnage avec Jésus-Christ ou Simon de Cyrène. Mais le symbole juste pour moi est l’assimilation de mon personnage au mythe de l’artiste face à ses problèmes. C’est bien sûr une projection de Bergman lui-même. » Max von Sydow (acteur)

1959 LA SOURCE – Jungfrukällan

La source

« Je dois reconnaître que les rapports qui nous lient, Max et moi, sont très difficiles à expliquer. Il a eu une importance énorme pour moi… Max est un acteur sain, robuste, il a une technique sûre. Si j’avais fait appel à un psychopathe pour interpréter ces rôles difficiles de psychopathes, le résultat eût été insupportable. Il s’agit de refléter une forme de faiblesse, et non pas de l’être. » Ingmar Bergman

1960 L’ŒIL DU DIABLE – Djävulens öga

L'oeil du diable

« Juste avant le début du tournage Jarl Kulle est venu me trouver et m’a dit : “Dis donc, ce rôle-là n’est pas pour moi et je n’y arriverai pas, ton Don Juan n’est plus le jeune séducteur plein de vie, c’est un vieux bonhomme usé, carbonisé et tragique. Ce n’est pas mon type, je suis incapable de jouer le rôle.” Ces remarques me semblaient ridicules. Mais il avait raison ! » Ingmar Bergman

1960 À TRAVERS LE MIROIR ou COMME DANS UN MIROIR – Såsom i en spegel – 1er volet de la trilogie dite « des films de chambre » ou « Dieu et les hommes », sous-titré « La certitude conquise ».

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« L’une des choses essentielles que Bergman m’ait apprises est en premier lieu de monter un film en restant fidèle à l’esprit du scénario et du tournage. En faisant cela, on obtient une structure, on découvre l’ossature du film. » Ulla Ryghe (monteuse)

1962 LES COMMUNIANTS – Nattvardsgästerna – 2ème volet de la trilogie dite « des films de chambre » ou « Dieu et les hommes », sous-titré « La certitude mise à nu ».

Les communiants

« Le film est la pierre tombale posée sur un douloureux conflit qui a parcouru toute ma vie consciente comme un nerf à vif. Les images de Dieu furent brisées sans que jamais mon sentiment de l’homme porteur d’un destin sacré ne soit effacé. L’opération a été enfin menée à terme. » Ingmar Bergman

1962 LE SILENCE – Tystnaden – 3ème volet de la trilogie dite « des films de chambre » ou « Dieu et les hommes », sous-titré « Le silence de Dieu, l’empreinte négative ».

Le silence

« Il y a, dans ce film, une volupté cinématographique que je revis encore avec joie. Ce fut tout simplement follement amusant de tourner Le Silence. Les comédiennes étaient d’ailleurs talentueuses, disciplinées et presque toujours de bonne humeur. (…) Cette idée de trilogie date de 1963. Aujourd’hui [1990], je trouve que cette idée de “trilogie” n’a ni queue ni tête. » Ingmar Bergman

1963 TOUTES SES FEMMES ou POUR NE PAS PARLER DE TOUTES CES FEMMES – För att inte tala om alla dessa kvinnor

Toutes ses femmes

« Mon idée et aussi la sienne, était que le thème central du film devait être les femmes, et que le rôle du critique n’avait pas d’importance. Finalement Jarl Kulle était si dynamique et Ingmar le trouva si drôle que le film devint un film à propos des femmes. » Erland Josephson (acteur et auteur)

1965 PERSONA

persona

« Si je n’avais pas trouvé la force de faire ce film-là, j’aurais sans doute été un homme fini. Et une chose qui a son importance : pour la première fois je ne me suis absolument pas soucié de savoir si le résultat serait ou non un succès auprès du public. L’évangile selon lequel il fallait être toujours compréhensible et dont on m’avait rebattu les oreilles depuis le temps où je faisais le nègre au département des manuscrits chez Svensk Filmindustri pouvait enfin aller au diable (là où est sa place !). » Ingmar Bergman

1966 DANIEL  Sketch du film STIMULANTIA

DANIEL

 

1966 L’HEURE DU LOUP – Vargtimmen

L'heure du loup

« L’Heure du loup est un film important pour moi, car c’est une tentative de cerner une problématique difficile à atteindre et à pénétrer. J’ai osé faire là quelques pas, mais je n’ai pas parcouru tout le chemin. » Ingmar Bergman

1967 LA HONTE – Skammen

LA HONTE LIV

« En fait, Bergman a eu une vision de ce qui s’est passé au Vietnam et dans bien des guerres. (…) il a fait ce film sur un couple très ordinaire, et soudainement, là où ils vivent éclate une guerre. Ils ne comprennent pas qui est ami ou ennemi. (…) À la fin, l’homme est détruit par une guerre dont il n’a pas demandé à faire partie (…) la femme se préserve elle-même et préserve son âme (…) par sa capacité à garder l’espoir que cela ne se reproduira pas. » Liv Ulmann (actrice)

1968 LE RITE – Riten

Le rite

« J’avais décidé de ne pas utiliser plus de 15 000 mètres de pellicule. Nous en avons filmé 13 500 mètres, ou quelque chose comme ça, et là j’étais vraiment obligé de savoir où j’allais couper, entrer et sortir. » Ingmar Bergman

1968 UNE PASSION – En Passion

PASSION

« Anna est un personnage qui aime dire la vérité. Mais, à la fin, on s’aperçoit qu’elle ne dit pas la vérité. Elle déforme les faits et se fait passer pour quelqu’un de bon. (…) Vers le milieu du film, les quatre acteurs principaux (…) sont assis autour d’une table et nous ne sommes plus des acteurs mais nous-mêmes (…) exprimant ce en quoi on croyait et il nous fallait être très honnête. (…) Soudain, il m’avait transformée en ce personnage que je représentais parce que je voulais dire (…) ce que je croyais être la vérité puisque mon personnage mentait sans arrêt. C’est ce que j’ai commencé à faire dans mon monologue. Quand j’ai vu le film, j’ai été très déçue parce qu’il en avait coupé la moitié. Il a fait de ma personne le même genre de menteuse que j’incarne dans le film. J’en avais été très blessée (…) Ce film me laisse un sentiment de tristesse. » Liv Ullmann (actrice)

1969 MON ILE FARO – Fårödokument

FARO

« Vivre à Fårö est sans complications. Je suis chez moi sur cette île. » Ingmar Bergman

1970 LE LIEN – The Touch

beroringen

« Il y a certains de mes films dont j’ai honte ou que je déteste pour diverses raisons. Cela ne se produirait pas ici vient en tête. Le second est Le Lien. Tous les deux marquent un degré zéro garanti. » Ingmar Bergman

1971 CRIS ET CHUCHOTEMENTS – Viskningar och rop

viskningar-och-rop

« Si vous me demandez : “Est-ce que c’est un bon ou mauvais film ?”… Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c’est que c’est un film qui est cher à mon cœur : c’est pour cela que je vous demande de le voir. Je souhaiterais que vous l’aimiez. » Ingmar Bergman

1971 SCÈNES DE LA VIE CONJUGALE – Scener ur ett äktenskap

SCENES

« J’ai écrit ces Scènes de la vie conjugale en trois mois, tourné en quatre… Mais il m’a fallu une vie entière d’expériences. » Ingmar Bergman

1974 LA FLÛTE ENCHANTÉE – Trollflöjten

La flute enchantée

« Toute ma vie j’ai aimé La flûte enchantée de Mozart, et ce sentiment est devenu de plus en plus profond au cours des années. » Ingmar Bergman

1975 FACE À FACE – Ansikte mot ansikte

Face à Face

« Depuis pas mal de temps, je vis en compagnie d’une certaine angoisse dénuée de la moindre cause palpable. Après avoir affublé mon angoisse d’un tas d’étiquettes diverses, pas plus convaincantes les unes que les autres, j’ai fini par me livrer à une minutieuse enquête. » Ingmar Bergman, Note à l’équipe.

1976 L’ŒUF DU SERPENT – The Serpent’s Egg – Ormens Agg – Das SchlangeneiL'oeuf du serpent carradine

 « Le nazisme… c’est comme un œuf de serpent. À travers sa fine coquille, vous pouvez déjà nettement discerner le parfait reptile. » Ingmar Bergman

1977 SONATE D’AUTOMNE – Höstsonaten

SONATE D'AUTOMNE

« C’est un film pour deux actrices, pour deux violoncelles plutôt, parce que le son en est grave. » Ingmar Bergman

1979 MON ILE FARO – Fårö dokument 1979

FARo 1979

« Je me suis toujours senti déraciné, où que je me suis trouvé. Quand je suis venu à Farö pour la première fois en 1960 et quand je m’y suis installé en 1966, j’ai senti que j’avais un chez moi. C’est ici que j’ai mes racines, je sens en moi-même que je suis d’ici. » Ingmar Bergman

1980 DE LA VIE DES MARIONNETTES – Ur marionetternas liv – Aus dem Leben der Marionetten

de la vie des marionnettes

« Ce film est né du naufrage d’Amour sans amant [1978] (…) Les personnages principaux ont refusé de couler avec l’épave. Ils sont sans cesse revenus à la charge au cours de mes projets. » Ingmar Bergman

1981-82 FANNY ET ALEXANDRE – Fanny och Alexander

fanny

« Après Fanny et Alexandre, je ne ferai plus de long métrage. Je ne me suis jamais autant amusé, et je n’ai jamais autant travaillé. Ce film représente la somme totale de ma vie en tant que réalisateur. » Ingmar Bergman

1984 APRÈS LA RÉPÉTITION – Efter repetitionen

Apres

« Ce film marque un pas en avant dans l’oeuvre de Bergman : c’est peut-être la toute première fois, en effet, que le grand maître suédois parle de “l’artiste” d’une manière aussi ouverte, aussi dépouillée, presque brutale. » Jörn Donner (producteur)

1985 LE VISAGE DE KARIN – Karins ansike (Court métrage – documentaire)

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Banc-titre sur des vieilles photographies de la mère d’Ingmar Bergman : Karin Bergman.

1985 DOKUMENT FANNY OCH ALEXANDER (Documentaire)

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1985 LES BIENHEUREUX ou LES DEUX BIENHEUREUX – De tva saliga

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1997 EN PRESENCE D’UN CLOWN – Larmar och gör sig till

En présence d'un clown

2003 SARABANDE – Saraband

saraband

« Je veux que vous sachiez que cette aventure sera éprouvante et que je serai très exigeant. J’exigerai autant de vous que de moi-même, (…) C’est plutôt fascinant, vous comprenez, de savoir que c’est ma dernière création. (…) Conscient de ça, (…) je ne suis loyal qu’envers mon oeuvre. » Ingmar Bergman à l’équipe artistique et technique.

Bergman Tournage 2

« Je pense à la mort tous les jours depuis mon enfance. (…) Maintenant, que je suis vieux, la mort est devenue tellement plus réelle. La seule chose que je souhaite… c’est de ne pas finir comme un légume. Il arrive parfois qu’on pense à… surtout quand on l’a vu de près comme moi, on pense à la douleur physique qu’on ressent parfois au moment de mourir. Sinon, je dois dire que ma peur de mourir était bien plus grande quand j’avais 30, 40 et 50 ans. Cette peur s’est estompée. Je n’ai plus peur »

Ingmar Bergman, 5 septembre 2001.

Sources des commentaires :

Ingmar Bergman : Laterna Magica, Images. Gallimard, Folio. Liv Ullmann, entretiens pour Opening vidéo. Gunnel Lindblom, Bibi Andersson, Harriet Andersson, Entretiens avec Jeanne Moreau, Serge Toubiana recueillis par Emmanuel Bouvet et traduits par Françoise Le Lièvre. 2004. Les fiches de M. Cinéma. Éditions Images et loisirs. Raymond Lefevre, Ingmar Bergman. Edilig. Peter Cowie, Biographie critique. Archives de L’Avant-Scène Cinéma. Le cinéma selon Bergman, Collection « Cinéma 2000 », Seghers. Les revues Cinéma 59, Cahiers du Cinéma et Positif.

Biofilmographie commentée établie par Fernand Garcia

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