Fog / Deuxième partie : Derrière le brouillard – Les coulisses de Fog
Bien qu’il se considère comme un piètre scénariste, John Carpenter est à l’origine de la majorité des scénarios de ses films. Rappelons au passage que Carpenter est également l’auteur de nombreux autres scénarios que de ceux de ses propres films. Il a par exemple signé ceux de Les Yeux de Laura Mars (1978) réalisé par Irvin Kershner avec Faye Dunaway, Tommy Lee Jones et Brad Dourif ; Halloween 2 (1981) réalisé par Rick Rosenthal avec Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence et Charles Cyphers ; Halloween 3, le sang du sorcier (1982) réalisé par Tommy Lee Wallace avec Tom Atkins ou encore celui de Sans Issue (1985) réalisé par Harley Cokeliss avec Tommy Lee Jones et Linda Hamilton. Excellent conteur, celui-ci déteste pourtant l’exercice de l’écriture dans le processus de création d’un film. C’est pourquoi ce dernier a pris pour habitude de l’effectuer en collaboration et dans un temps relativement court. Avec son ex-compagne, la scénariste et productrice Debra Hill, que Carpenter a rencontré alors qu’elle était scripte sur le plateau d’Assaut, le réalisateur a écrit Halloween en huit jours. À la suite d’une visite marquante et inspirante à Stonehenge en 1977, Carpenter a eu l’idée de base du scénario de Fog, l’idée effrayante d’un brouillard maléfique. Debra Hill et lui ont ensuite écrit ensemble le scénario de Fog en deux semaines, alors même qu’Halloween commençait à devenir un succès phénomène du cinéma indépendant. L’année suivante, Debra Hill supervisera encore la production compliquée de New York 1997 (Escape From New York, 1981) avant de rejoindre David Cronenberg sur Dead Zone (1983). Par la suite, elle lancera la carrière de Chris Columbus en produisant ses premiers films et collaborera avec des cinéastes comme Terry Gilliam (The Fisher King, 1991), Uli Edel, Robert Rodriguez, John McNaughton, Jonathan Kaplan, ou encore William Friedkin avant de retrouver John Carpenter en 1996 pour Los Angeles 2013 qu’elle coscénarisera aux côtés de Carpenter et de Kurt Russell.
A l’image de ses films et de ses compositions musicales, les scénarios de Carpenter sont épurés, brefs et rapides. Ses personnages, dont les noms proviennent souvent de personnes qu’il connait réellement, sont stéréotypés, et ses dialogues, également inspirés de ses propres expériences, viennent parfaitement rythmer ses scénarios. Fog se déroule en trois actes : la nuit d’avant, puis le jour et la nuit de la malédiction. Concernant Fog, le rythme du scénario est, de plus, soutenu par la durée de l’action qui se déroule en 24 heures et celle relativement courte du film qui dure à peine 1h30, ou encore par la multiplication des actions dans un même temps que permet le nombre important de personnages.
Telle une partition, chaque plan, cadre ou mouvement de caméra est minutieusement pensé pour installer et servir efficacement l’atmosphère envoûtante voulue par le cinéaste. Une partition visuelle qui n’est évidemment pas sans évoquer la véritable partition musicale du film une fois encore composée par John Carpenter lui-même. Car n’oublions pas que si Carpenter est un réalisateur culte, il l’est autant pour ses musiques. En effet, véritable « homme-orchestre », Carpenter est à la fois réalisateur, producteur, monteur, scénariste et l’auteur de la grande majorité des bandes originales de ses films (la bande originale de The Thing est composée par Ennio Morricone). La musique est un élément incontournable des films de Carpenter. C’est d’abord pour des raisons économiques et budgétaires que le réalisateur, fils d’un professeur de musique, pour ses premiers films, s’est retrouvé « contraint » de composer, presque exclusivement sur synthétiseurs, ses propres musiques. Décrivant lui-même son style comme étant de « l’anti John Williams », Carpenter emploie des techniques et des rythmiques à la fois minimalistes et subtiles, lui permettant en seulement quelques notes et nappes sonores de créer une ambiance singulière reconnaissable entre toutes. Une ambiance qui accompagne parfaitement sa mise en scène et fait entrer immédiatement le spectateur dans son univers. Redoutablement efficace, la musique permet au réalisateur d’accroitre la tension des images. Celle-ci vient confirmer le talent de son auteur pour créer des atmosphères inquiétantes ou mystérieuses. La bande originale de Fog contient principalement deux magnifiques mélodies qui sont déclinées tout au long du film. Le thème principal sert de générique tandis que l’autre morceau sert de thème récurrent pendant le film. Trouble, angoissante et hypnotique, enveloppante comme le brouillard, la bande originale de Fog est à la fois sobre et empreinte d’une poésie presque mystique. Le choix d’utiliser une radio de jazz de manière diégétique dans l’histoire, permet une sélection de vieux morceaux de musique pour la bande son qui elle aussi participe à l’atmosphère générale du film.
D’une grande beauté plastique, le travail effectué sur la photographie de Fog par le chef opérateur Dean Cundey est tout simplement somptueux. Après sa collaboration avec le cinéaste sur Halloween, avec Fog, Dean Cundey nous propose une esthétique radicalement différente. En effet, il nous offre ici une impressionnante composition de dégradés et un éclairage des plus soignés qui exploite parfaitement l’obscurité. De jour comme de nuit Cundey joue avec les ombres, le clair-obscur et les couleurs. Le mariage du bleu, du vert et du noir du ciel et de la mer qui se confondent est admirable. L’ouvrage accompli pour créer le personnage à part entière que représente cette sinistre et maléfique brume phosphorescente est lui aussi notable. Diurne et nocturne, à la fois visible et invisible, métaphore du fantastique, la brume sert à dissimuler l’avancée du Mal et symbolise le sentiment de culpabilité inconscient de la collectivité. La brume est ici aussi comparable au personnage de Michael Myers qui, dans Halloween, n’était en quelque sorte qu’une « forme » (« The Shape » au générique du film). Nombreuses sont les scènes de Fog où son esthétique évoque des classiques du cinéma comme Les Contrebandiers de Moonfleet (Moonfleet, 1955) de Fritz Lang ou L’Ile de la Terreur (Island of Terror, 1966) de Terence Fisher.
Dean Cundey collaborera à nouveau avec le cinéaste l’année suivante sur New York 1997 puis sur The Thing (1982) et Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (Big Trouble in Little China, 1986). Ce dernier travaillera également aux côtés de cinéastes comme Robert Zemeckis, notamment sur A la poursuite du Diamant Vert (Romancing the Stone, 1984), Qui veut la peau de Roger Rabbit ? (Who Framed Roger Rabbit, 1988) ou encore la trilogie Retour vers le futur (Back to the Future), Nancy Meyers, Ron Howard ou Steven Spielberg sur Hook (1991) et Jurassic Park (1993).
Fortement présent sur la côte californienne, le vent a posé beaucoup de problèmes sur le tournage du film pour maîtriser et mettre en scène le brouillard artificiel en extérieur. Un mois avant sa sortie dans les salles, déçu par le résultat obtenu après le premier montage, Carpenter juge le film sans ambiance ni frisson et le considère comme « très mauvais ». Afin d’accentuer le climat de terreur du film et d’accroitre son efficacité, perfectionniste, Carpenter retournera de nouvelles scènes en extérieur et retravaillera les effets de la bande sonore, la musique ou encore certains effets visuels, notamment en ajoutant les plans serrés concernant l’aspect des fantômes, jusqu’à obtenir satisfaction. David Cronenberg venait de réaliser Scanners dans lequel il traitait le genre d’une manière si nouvelle et singulière que, pour parfaire Fog, Carpenter a dû ajouter des plans de coupe et des séquences, comme par exemple celle à la morgue, et retourner des scènes du film pour les rendre plus effrayantes. Difficile, donc, le tournage du film s’est déroulé sur trois mois. Avec un budget très mince (1,1 million de dollars) qui représente tout de même trois fois le budget d’Halloween, le jeune maquilleur et responsable des effets spéciaux Rob Bottin et Carpenter ont dû faire preuve d’ingéniosité et concevoir les effets spéciaux du film de manière artisanale.
Au cœur de l’intrigue du film, le brouillard se devait d’être parfaitement réussi et efficace. Par exemple, certaines scènes mettant en scène le brouillard, créé soit à partir de neige carbonique soit avec des soufflantes, ont été réalisées en surimpression, c’est-à-dire en superposant des plans de fumée filmés sur fond noir et des maquettes miniatures avec d’autres plans déjà tournés en extérieur de la ville seule. Afin d’obtenir l’effet désiré, d’autres scènes ont dû être tournées à l’envers puis montées en plans inversés, notamment lorsque le vent soufflait dans le mauvais sens ou, à la fin du film, quand le brouillard était censé se retirer. Bien que rudimentaires et majoritairement optiques, l’efficacité des effets spéciaux de Fog force autant l’admiration que le respect. Alors âgé de 21 ans seulement, disciple de Rick Baker, Rob Bottin a déjà travaillé sur Piranhas (1978) de Joe Dante qu’il retrouvera pour Hurlements (The Howling) l’année suivante puis pour Explorers (1985) et L’Aventure Intérieure (Innerspace, 1987). Content de son travail sur Fog, Carpenter lui confiera le projet de la conception et de la réalisation de la créature monstrueuse de The Thing en lui laissant carte blanche. Aujourd’hui encore, son travail sur The Thing reste une référence incontournable en matière d’effets spéciaux. Bottin collaborera ensuite avec des cinéastes comme Ridley Scott sur Legend (1985), George Miller sur Les Sorcières d’Eastwick (1987), Paul Verhoeven sur Robocop (1987), Total Recall (1990) et Basic Instinct (1992), David Fincher sur Seven (1995) et Fight Club (1999), Brian De Palma sur Mission Impossible (1996) ou encore Terry Gilliam sur Las Vegas Parano (1998). Notons pour l’anecdote que c’est Rob Bottin lui-même qui interprète le personnage du fantôme de Blake qui n’est pas sans évoquer celui de l’étranger vengeur que campe Clint Eastwood dans L’Homme des hautes plaines (High Plains Drifters, 1973).
Tout au long de sa carrière, John Carpenter n’aura de cesse de tourner avec « sa famille de cinéma ». Avec ses nombreux personnages, Fog peut être considéré comme un film choral. Pour ce film, le réalisateur retrouve une partie du casting avec lequel il a collaboré sur Halloween : Jamie Lee Curtis, Nancy Kyes (Nancy Loomis) (Assaut ; Halloween ; Halloween 3 : Le sang du sorcier) dans le rôle de Sandy Fadel et Charles Cyphers (Assaut ; Meurtre au 43ème étage ; Halloween ; Le Roman d’Elvis ; New York 1997) dans celui de Dan O’Bannon, le météorologue. Impressionné par la prestation de Jamie Lee Curtis dans Halloween, Carpenter souhaitait retravailler avec elle. Il a donc à nouveau fait appel à elle pour interpréter le personnage d’Elizabeth Solley, une jeune voyageuse qui, après sa rencontre avec Nick Castle, se retrouve impliquée malgré elle dans les étranges évènements qui touchent la petite ville d’Antonio Bay. Dès son apparition dans le film, le réalisateur va définitivement l’affranchir de son image de baby-sitter en en faisant une femme libre.
Après leur rencontre sur le tournage de Meurtre au 43ème étage (Someone’s watching me !, 1978), c’est également la deuxième fois que le réalisateur dirige la comédienne Adrienne Barbeau, devenue son épouse, qui tient ici le rôle principal. Fil conducteur du film, le personnage de Stevie Wayne, l’animatrice de la radio locale de la ville qui émet depuis un phare, qu’incarne Adrienne Barbeau, est typique des personnages de femmes fortes et courageuses qu’affectionne Carpenter. Le personnage de Stevie Wayne est basé sur les héroïnes des films d’Howard Hawks. Son personnage et la radio qu’elle anime font figure de liant entre les séquences et les personnages. Séparés dans l’espace, les destins des personnages s’entrecroisent d’abord uniquement par le biais d’un brillant montage alterné. Mais la construction, la relation et l’évolution des personnages principaux du film sont en lien avec celui de Stevie Wayne qui surveille la progression de la brume et qui, de sa voix chaude et suave, les tient informés des déplacements du brouillard et du danger. C’est elle qui les fera se réunir à l’église pour le dernier acte du film. C’est sa voix qui rythme le film. C’est elle, Stevie Wayne, qui veille sur la ville. C’est elle qui, à l’antenne de sa radio, annonce l’arrivée du phénomène et prononce un message d’inquiétude et d’avertissement à l’attention de tous à la suite des évènements. C’est Stevie Wayne qui oriente les réactions des personnages comme celles des spectateurs. L’année suivante, Carpenter dirigera à nouveau Adrienne Barbeau dans New York 1997 où cette dernière interprétera le rôle de Maggie.
La distribution du film est complétée par les comédiens Tom Atkins (New York 1997 ; Halloween 3 : Le sang du sorcier ; L’Arme fatale ; Maniac Cop ;…) qui interprète le personnage de Nick Castle ; Hal Holbrook (Magnum Force, 1973 ; Jonathan Livingston le goéland, 1975 ; Les Hommes du Président, 1976 ; Capricorn One, 1976 ; Creepshow, 1982 ; La Nuit des Juges, 1983 ;…), remarquable de sobriété dans le rôle du Père Malone, descendant direct des instigateurs du drame originel et dont toutes les scènes vont peu à peu révéler le contenu du journal et la vérité sur les évènements qui se déroulent ; John Houseman, le célèbre acteur (Rollerball, 1975 ; Les Trois jours du Condor, 1975 ;…) et producteur légendaire (d’Orson Welles à Sydney Pollack en passant par Fritz Lang ou encore Vincente Minnelli) qui joue ici le rôle de M. Machen, le vieux loup de mer homonyme d’Arthur Machen, célèbre auteur Gallois de la fin du 19ème siècle dont l’œuvre se rattache à la littérature fantastique ; James Canning dans le rôle de Dick Baxter et que l’on a pu voir dans Le Roman d’Elvis ; le jeune Ty Mitchell dans le rôle d’Andy Wayne, le fils de Stevie Wayne ; Darwin Joston, qui n’est autre que le Napoléon Wilson d’Assaut, dans le rôle du Dr Phibes ; George « Buck » Flower, qui tournera pas moins de six films avec le cinéaste, dans le rôle de Tommy Wallace ; et enfin, pour incarner le personnage de Kathy Williams, la promotrice immobilière commanditaire des célébrations d’Antonio Bay, l’immense Janet Leigh (L’Appât, 1953 ; Safari, 1956 ; Vacances à Paris, 1958 ; Les Vikings, 1958 ; La Soif du Mal, 1958 ; Psychose, 1960 ; Un Crime dans la tête, 1962 …), qui n’est autre que la mère de Jamie Lee Curtis. Au début du film, on aperçoit rapidement John Carpenter qui fait un caméo dans le rôle de Bennett, l’assistant du Père Malone à l’église.
Fidèle à ses comédiens, Carpenter l’est autant avec ses collaborateurs derrière la caméra. En effet, comme on a pu le constater avec la scénariste et productrice Debra Hill, le responsable des effets spéciaux Rob Bottin ou encore le chef opérateur Dean Cundey, Carpenter aime s’entourer des personnes en qui il a toute confiance. Après avoir débuté comme directeur artistique de Dark Star (1974), le long métrage de fin d’études de Carpenter, et d’Assaut (1976), puis comme monteur sur Halloween, c’est à nouveau à son ami Tommy Lee Wallace que le réalisateur confie le montage de Fog. A la différence d’Halloween qui comportait de nombreux plans séquences, Fog est un film très découpé et rythmé. La narration de Fog est différente et plus complexe que celle d’Halloween. C’est pourquoi le montage a été un travail primordial sur le film. Sur le tournage, Tommy Lee Wallace occupe également le poste de chef décorateur et joue aussi le(s) rôle(s) de divers fantômes. Rencontré sur le plateau de tournage du Roman d’Elvis où il occupait le poste de premier assistant, Larry J. Franco est à nouveau l’assistant de Carpenter sur Fog. Il deviendra producteur associé sur The Thing puis coproducteur des six longs métrages suivants du réalisateur avant de rejoindre les cinéastes Joe Johnston et Tim Burton.
Les plus cinéphiles apprécieront les clins d’œil que fait le cinéaste à ses amis en donnant leurs patronymes à ses personnages. Dan O’Bannon, le personnage qu’interprète Charles Cyphers, n’est autre dans la vie que l’acteur, co-scénariste, monteur et responsable des effets spéciaux de Dark Star, mais aussi entre autres le co-scénariste d’Alien, le huitième passager (Alien, 1979) de Ridley Scott. Nick Castle, le personnage qu’interprète Tom Atkins n’est autre dans la vie qu’un ami de Carpenter qui fait des apparitions dans les premiers films du réalisateur. Nick Castle joue un alien dans Dark Star, se cache derrière le masque terrifiant de Michael Myers dans Halloween et est aussi, entre autres, le co-scénariste de New York 1997. Tommy Wallace, le personnage qu’interprète George « Buck » Flower n’est autre dans la vie que Tommy Lee Wallace, à la fois directeur artistique, monteur, scénariste, réalisateur et ami d’enfance de Carpenter.
D’une parfaite maîtrise technique et visuelle, Fog est un conte fantastique noir qui aborde subtilement les thématiques de la culpabilité, du mensonge et de la vengeance. Métaphore cinglante de l’histoire de l’Amérique à forte dimension politique et sociale, Fog est un récit cauchemardesque qui utilise l’idée de la transmission et de la propagation des peurs et croyances pour dénoncer et prévenir des dangers liés à la contagiosité de l’obscurantisme. Derrière le plaisir premier manifeste que procure sa vision, Fog est le film d’un cinéaste virtuose et inspiré qui confirme la réussite d’Halloween et annonce une œuvre singulière au discours critique et à l’esthétique saisissante remarquable.
Auteur singulier, John Carpenter est un formidable conteur visuel dont le génie créatif n’a d’égal que la liberté avec laquelle il travaille sur ses projets. Véritable cinéaste indépendant, Carpenter a toujours su résister aussi bien aux modes qu’aux diktats des financiers d’Hollywood pour réaliser ses œuvres comme il l’entendait. Visionnaire, l’œuvre de Carpenter est la quintessence même de la série B. Faisant partie de ces films qui marquent les esprits, Fog est aujourd’hui un classique. Passionnant. Incontournable.
Steve Le Nedelec
Fog, une édition StudioCanal, version restaurée tirée d’un master 4K en complément : Révélation sur le film, « The Shape of the Thing to Come » : Les œuvres non filmées de John Carpenter. Introduction de John Carpenter. Analyse de scènes par John Carpenter. Au cœur de Fog, Fog : du scénario au film. Scènes coupées. « Horror’s Hallowed Grounds with Sean Clark » : Les lieux du tournage de Fog. Bandes-annonces. Spots TV. Galerie photos. Commentaires audio de John Carpenter et Debra Hill. Commentaires audio des acteurs Adrienne Barbeau et Tom Atkins et du chef décorateur Tommy Lee Wallace.
Fog (The Fog) un film John Carpenter avec Adrienne Barbeau, Jamie Lee Curtis, John Houseman, Janet Leigh, Hal Holbrook, Tom Atkins, James Canning, Charles Cyphers, Nancy Kyes (Nancy Loomis), Ty Mitchell, Darwin Joston, George ‘Buck’ Flower… Scénario : John Carpenter & Debra Hill. Directeur de la photographie : Dean Cundey. Décors : Tommy Lee Wallace. Costumes : Stephen Loomis & Bill Whitten. Maquillage FX : Rob Bottin. Eff. Visuels : James F. Liles. Montage : Charles Bornstein & Tommy Lee Wallace. Producteur : Debra Hill. Production : AVCO Embassy Pictures – Entertainment Discoveries, Inc. – Debra Hill Productions. Sortie (France) le : 19 mars 1980. Distribution (France – reprise en 2018) : Splendor Films. Etats-Unis. 1980. 89 minutes. Metrocolor. Panavision anamorphique. Format image : 2.35 :1. Dolby Stéréo. Prix de la Critique au Festival du Cinéma Fantastique d’Avoriaz 1980. Interdit aux moins de 12 ans.