La section Shortcuts propose quant à elle, de mettre à l’honneur le meilleur des courts-métrages coréens avec trois sélections de sept courts-métrages chacune. Un programme varié représentant tous les genres, de l’animation au fantastique en passant par la comédie, le film noir ou encore le drame, qui s’annonce prometteur.
Shortcuts 3 :
Au programme de ces 7 courts-métrages, une jeune fille qui transfère la conscience de son père dans un robot, la solitude de personnages en quête d’amour, un petit esprit qui illumine les rêves des enfants, un jeune homme qui fuit son domicile à cause de son orientation sexuelle, une machine de fête foraine, un homme pauvre qui se voit offrir un travail dont il découvre un jour la portée et une ode à la famille autour d’une mère hospitalisée.
Daddy in the Bag (2019) de Lee Minseob – 17 min
Plongé dans le coma après un accident de voiture, le père de Minji est en état végétatif profond. Sa fille, totalement désemparée face à cette situation, décide alors de faire transférer la conscience de son père dans un robot.
Sink Into the Floor (2019) de Kim Hyun-jung – 25 min
Wonu ne parvient pas à oublier celle qu’il a aimée jadis. Une nuit, il reçoit l’appel d’une femme mystérieuse. Un peu plus tard, la voici devant sa porte…
Lux (2019) de Shin Hyun-ho – 6 min
Le petit esprit de lumière illumine les rêves des enfants mais l’ombre cauchemardesque rôde…
Where To Go (2019) de Han Jeonggil – 29 min
Ki Hyuk rencontre un jeune homme qui a fui de chez lui à cause de son orientation sexuelle, et se reconnait dans cette situation qu’il a lui-même vécu auparavant.
The Claw Machine (2019) de Lim Chohyun – 13 min
Dans l’obscurité, il est elle et parcourt la ville. Cette nuit, une machine de fête foraine va l’attraper dans sa pince.
The Levers (2018) de Kim Boyoung – 9 min
Un homme pauvre se voit offrir un étrange travail : il doit écouter de la musique et tirer des leviers lorsqu’une diode s’allume. Un jour, son casque ne fonctionne pas et il découvre en quoi consiste réellement son activité. Il doit désormais faire un choix…
Proud Mary (2019) de Kim Dasom – 29 min
Yong-Nyeo est en convalescence à l’hôpital. Sa fille, réalisatrice à Séoul, vient lui rendre visite ; point de départ d’un imbroglio familial.
Allant du blockbuster au film d’auteur indépendant, la sélection très alléchante de cette quatorzième édition du Festival du Film Coréen à Paris met une fois encore à l’honneur un cinéma à l’exception culturelle singulière. De par sa diversité, son éclectisme et sa richesse, cette nouvelle édition s’annonce déjà exceptionnelle. N’hésitez plus! Venez découvrir le meilleur du cinéma coréen d’hier, d’aujourd’hui et de demain !
Afin de ne rien manquer de cet évènement, rendez-vous au Publicis Cinémas du 29 octobre au 5 novembre.
Steve Le Nedelec