C’est le cinéaste suédois Roy Andersson, qui décroche le Lion d’or de cette 71e édition de la Mostra, avec Un pigeon assis sur une branche réflé­chis­sant à l’exis­tence. Cinéaste rare, exigeant et intègre, Roy Andersson est l’auteur de 5 films en 44 ans. Roy Andersson a construit une œuvre étonnante, au style très particulier, sur la place de l’homme dans la société contemporaine.

Joshua Oppenheimer, Grand Prix du Jury pour son documentaire The Look of Silence, deuxième volet de son travail sur les massacres des communistes, après l’incroyable Act of Killing.

Prix de la mise en scène à Andreï Kontchalovski pour The Postman’s White Nights, qui signe le retour  du cinéaste russe de Sibériade et Runaway Train.

Palmarès complet :

Lion d’or : A Pigeon Sat on a Branch Reflec­ting on Exis­tence (Un pigeon assis sur une branche réflé­chis­sant à l’exis­tence) de Roy Ander­sson, Suède,

Lion d’argent de la meilleure mise en scène : Andrei Koncha­lovsky pour The Postman’s White Nights (Les nuits blanches du postier), Russie,

Grand Prix du jury : The Look of Silence, docu­men­taire de Joshua Oppen­hei­mer, Danemark – Indo­né­sie,

Prix spécial du jury : Sivas de Kaan Mujdeci, Turquie,

Coupe Volpi de la meilleure inter­pré­ta­tion mascu­line: Adam Driver pour Hungry Hearts, de Save­rio Costanzo, Italie,

Coupe Volpi de la meilleure inter­pré­ta­tion fémi­nine: Alba Rohr­wa­cher pour Hungry Hearts de Save­rio Costanzo, Italie,

Prix du meilleur scénario : Rakh­shan Bani-Etemad et Farid Mosta­favi pour Ghesse-ha (Tales) de Rakh­shan Bani-Etemad, Iran,

Prix Marcello Mastroianni à un jeune acteur : Romain Paul dans Le dernier coup de marteau d’Alix Dela­porte, France,

Prix FIPRESCI de la Critique Internationale pour The Look of Silence de Joshua Oppenheimer et No One’s Child de Vuk Ršumovic (Serbie).