Samedi 28 septembre, le jury du Prix Sade, réuni à la Galerie Suzanne Tarasieve, a décerné les prix suivants :
Prix Sade 2024 : Pauline Mari pour L’Art assassin. Sur la figure de l’artiste criminel (Rouge Profond).
Prix Sade fiction : La Fille vertivale, de Félicia Viti (Gallimard).
Prix Sade livre d’art : L’Alchimie du cerveau à la mine de plomb, de Yoshifumi Hayashi, avec un texte de Xavier-Gilles Néret (Arsenic Galerie).
Prix Sade BD/Manga : Lyrica, de Keizo Miyanishi, traduit par Aurélien Estager (Éditions IMHO).
Prix Sade Histoire littéraire : Écrits érotiques de femmes. Une nouvelle histoire du désir de Marie de France à Virginie Despentes, une anthologie dirigée par Camille Koskas et Romain Enriquez (Bouquins).
Prix Sade DVD : l’édition du film Salon Kitty, de Tinto Brass (Sidonis – Calysta).
Prix Sade Patrimoine : Patrick Cardon, éditeur depuis plus de trente ans de Gay Kistch Camp.
Enfin une mention spéciale du jury pour Obsessions bis, de Christophe Bier (Le Dilettante) et rend hommage à la mémoire de Léo Barthe (pseudonyme de Jacques Abeille, décédé en 2022) pour Un passé lumineux (La Musardine).
Le Prix Sade a été créé en hommage au marquis de Sade et récompense des œuvres qui « déjouent l’ordre moral et se veulent hors des carcans de la littérature et de la société ».
Le jury, présidé par Emmanuel Pierrat, se composait de François Angelie, Philippe Brenot, Octavie Delvaux, Jean-Michel Devésa, Anne Hautecoeur, Grégory Le Floch, Camille Moreau, Catherine Robbe-Grillet et Laurence Viallet.