La section Hollywood ou le temps d’un retour (en arrière) a mis l’accent sur la période, pendant et après la Seconde Guerre mondiale et jusqu’au milieu des années 1950, durant laquelle nombre de fictions hollywoodiennes rêvaient de revenir en arrière, à « l’avant »-guerre, de renouer avec une époque passée, ce temps ancien du muet, ce temps perdu d’une innocence fantasmée.
Boulevard du Crépuscule (Sunset Boulevard, 1949) de Billy Wilder, Le Chant du Missouri (Meet me in Saint-Louis, 1944) de Vincente Minnelli, Chantons sous la pluie (Singin’in the Rain, 1952) de Gene Kelly et Stanley Donen, Houdini, Le Grand Magicien (Houdini, 1953) de George Marshall, Rudolph Valentino, Le Grand Séducteur (Valentino, 1951) de Lewis Allen, Les Voyages de Sullivan (Sullivan’s Travels, 1941) de Preston Sturges, Ziegfeld Follies (1944) de Vincente Minnelli, Norman Taurog, George Sidney, Robert Lewis, Merrill Pye, Roy Del Ruth et Lemuel Ayers et, précédé d’une conférence sur le sujet, Les Exploits de Pearl White (The Perils of Pauline, 1947) de George Marshall.
Steve Le Nedelec